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                    LE PIST’LETaotoma^
FR9MMER
FABRIQUE
D'ARMES
et de MACHINES


RUFINT-PROPOS e que l’on demande à toute arme à feu, c’est, en premier lieu, qu’elle possède non seulement une fermeture de culasse solide, mais une culasse absolument parfaite. C’est la condition la plus impor- tanteà laquelle âoiuesatisfaireune bonne arme, car de lafermeture dépend la secu- rité matérielle du tireur. Toutes les armes dont l’obturateur n’est assujetti sur le canon que par un ressort, n’ont aucune fermetureü); pour celles-ci, la partie appelée ,,culasse44 est repoussée au moment du départ du coup. L’emploi de telles armes doit donner beaucoup à P» Celles-ci sont faciles à reconnaître si l’on fait passer dans le canon, par la bouche, une tige ou baguette qui doit être plus longue que le canon. Pour les armes qui ne possèdent aucune ferme- ture, on chassera tout simplement du canon la culasse avec cette baguette que l’on pourra aper- cevoir par l’ouuerture servant à réfection des douilles tirées. Pour les armes qui possèdent une fermeture solide, la culasse ne peut jamais être repoussée, ni par une tige ou baguette, ni par la pression des gaz au moment du tir. La culasse du pisto- let Frommer ne peut pas en aucun cas s’ouvrir par pression: elle ne se détache que lorsqu’au- cune pression ne s’exerce plus et n’agit plus sur _ la fermeture. J 1-
RURNT-PROPOS réfléchir au point àe uue àe la sécurité matérielle du tireur. D’autre part, ces armes sont susceptibles àe subir des en- crassements considérables et, par suite, âe nombreux désordres dans le fonction- nement, étant don né qu’elles n’ont aucune fermeture solide, étanche. (Dais dans ces armes il faut toujours s’attendre à des défauts et à des éclatements, étant donné que la fermeture, repoussée par les gaz de la poudre, subit des chocs considérables. 0) (Dais il est encore une condition tout aussi importante c’est que l’arme fonc- tionne d’une façon absolument sûre, qu’elle possède un tir régulier et précis, âe sérieuses qualités balistiques, et un calibre qui assure à l’arme une puissance d’arrêt (stopping pouuer) suffisante; par suite, les dimensions extérieures ne doivent être ramenées qu’aux limites jusqu’auxquelles il pourra encore être question d’une arme sérieuse, étant donné ce qui vient d’être dit. Un pistolet ne peut, naturellement, répondre à ces exigences que s’il fonc- tionne forcément et s’il possède la ferme- (') Ru sujet àe cette condition primordiale, on peut faire remarquer que, pour presque tous les pistolets qui ont été, jusqu’à présent, lancés sur le marché, les brochures les concernant n’ont, presque sans exception, jamais traité àe la partie la plus importante àe l’arme: la fermeture àe la culasse.
HURHT-PROPO5 turc solide dont il est question ci-dessus, car seuls les mouvements guidés sont sûrs et c’est seulement l’arme qui peut tirer le mieux et le plus sûrement qui possède la fermeture la meilleure et la plus sûre, car c’est seulement avec elle que toute l’énergie fournie par la poudre peut être exclusivement consacrée à l’expulsion du projectile, tandis qu’avec les armes qui ne sont pas, ou qui sont seulement insuffisamment fermées, l’ac- tion du gaz àe la poudre sur le projectile est naturellement affaiblie par l’ouverture àe la culasse pendant le tir. Ensuite, l’arme doit garantir une sécu- rité absolue contre une détente acciden- telle, possédant une sûreté qui doit tou- jours arrêter automatiquement tous les organes mobiles àe l’arme lorsque celle-ci est mise au repos, mais en permettant aussi le tir immédiat lorsque l’on veut se servir àe l’arme, et cela sans manipulation particulière — que l’émotion, comme on sait, fait toujours oublier. Line sûreté au- tomatique peut seule répondre à ces con- ditions, sûreté àont doit être munie toute arme moderne, et, en particulier, toute arme se chargeant automatiquement. Naturellement, un pistolet moderne àe ce genre doit être également muni d’un magasin adaptable par-àessous, et doit être montable ou démontable sans le 5
RURHT-PROPOS secours à’un outil, sans tourne-vis. Les parties doivent en être simples et soliôes et à’un nombre àes plus restreints, mais qui doit toujours être déterminé par la puissance particulière et la perfection àe l’arme. Enfin, il faut exiger que l’arme ne corresponde pas seulement aux condi- tions àe principe et àe conception qui précèdent, mais aussi qu’elle soit faite àes matériauxàepremièrequalité, surtout àes différents aciers àont sont faites les meilleures armes àe guerre, et comme elles, garantissant en outre l’interchan- geabilité. C’est le pistolet automatique Frommer qui àe toutes les armes à feu portatives parues jusqu’à présent sur le marché, répond le plus complètement aux con- ditions exposées ci-dessus. C’est le seul pistolet qui, sur le marché àu monde, possède la même fermeture que les plus modernes fusils àe guerre. Il pèse, avec le magasin, seulement 640 grammes; il est aussi plat que les plus petits pistolets àe poche et, par suite, facile à porter; il a un fonctionnement absolument forcé et une sûreté automa- tique. Les différentes pièces sont solides, réduites au plus petit nombre possible en considération àe la perfection àe l’arme 6 et peuvent être démontées et remontées
HUHNT-PROPO5 sans le secours à’un outil. Le pistolet Frommer peut être chargé àe neuf car- touches à la fois, àu calibre àe 7,65 mm. Nous offrons actuellement sur le mar- ché, comme arme àe poche accessible à tous, et à’une construction perfectionnée telle qu’elle n’a pu être réalisée jusqu’à ce jour, cette arme sérieuse fabriquée auec un soin incomparable, àont le tir àe la plus haute précision assure les meilleurs résultats au tir àe guerre mais aussi au stanà, et qui réponà entièrement à toutes les conàitions requises à’une arme àe guerre àes plus perfectionnées. Nous àonnons ci-après une àescription complète àe ce pistolet. Nous ferons seulement encore remarquer ici que le pistolet Frommer est fabriqué en séries tout à fait mécaniquement, àans une section spéciale àe notre Fabrique, auec un matériel installé tout exprès. Notre Etablissement possèàe,en outre, une importante Fabrique à’armes àans laquelle plusieurs milliers àe machines trouai lient simultanément, et une àes plus consiàérables Fabriques àe machines et à’outils àe la monarchie, àans laquelle sont fabriqués entre autres toutes les machines, tout le matériel, tous les outils, moàèles, etc., nécessaires aux fabri- ques à’armes. Notre Fabrique à’armes a un àébit annuel àe plusieurs centaines 7
HUf=INT-?RO?O5 àe mille àe fusils, carabines et pistolets qui sont entièrement fabriqués mécani- quement et auec une précision exception- nelle garantissant l’interchangeabilité. FABRIQUE DERMES ET DE mRCHINES SOCIÉTÉ ANOHYmE. 8
DESCKlPTIOn DU PISTOLET flUTOmOTlQUE FRommER 9

PRINCIPE DE CONSTRUCTION DU PISTOLET Le pistoletaété conçusuivant le principe Actionné par . . .. . le recul àu seul recul et n’est pas actionne par la pression àu gaz. La différence entre les deux modes d’action est fondamentale. Pour les armes qui sont actionnées par la pression àu gaz, la fermeture est repoussée par la même force que celle qui est nécessaire pour expulser le projectile àu canon. Exclusivement cette force qui se fait sentir sous forme àe choc plus ou moins désagréable àans les non-auto- matiques est utilisée pour mettre le mé- canisme en mouvement àans les armes actionnées par le recul seul. Par l’effet àu tir le projectile avançant àans l’arme, le centre àe gravité se déplace vers la bouche; il en résulte — à chaque déplacement àu centre àe gravité, pour rétablir l’équilibre à chaque moment, — un recul correspondant. L’effet àe recul est, naturellement, beaucoup plus àoux que lorsque la fermeture est repoussée par la pression àes gaz àe la pouàre. 11
*LE PISTOLET RUTOmRTIQUE mODE D’HCTION & mÉCHHISmE DU PISTOLET ‘action Qans le pistolet Frommer, àès le dé- part àu coup, la fermeture fortement agrafée au canon est repoussée — par le recul — tout en restant complète- ment fermée ; les ressorts àu canon et àe la fermeture ainsi que àu marteau sont tendus. La fermeture est maintenue àans sa position àe recul par la languette et la pièce à’arrêt quila retiennent s’engageant par l’effet àe leurs ressorts, àans les entailles correspondantes pratiquées sur le cylindre àe la culasse. Après ces- sation àu recul et après que le projectile est sorti àu canon, le ressort àu canon peut àe nouveau agir librement et le repousse à sa position normale; c’est seulement à ce moment que peut s’ouurir la fermeture. Aussitôt que le canon a repris sa position normale, la ferme- ture est libérée àe sorte que le plan incliné àe la boîte àe culasse qui agit sur la languette la repousse hors àe son cran pratiqué àans le cylindre àe la culasse, le ressort àe fermeture re- prend sa liberté et lance la fermeture — qui par son plan incliné taillé sur sa tranche auant abaisse la pièce à’arrêt, 12 — et qui en se uissant, fait bloc avec le
FRommER chl. 7-ôs mm canon, en y introduisant une nouvelle cartouche. Lorsque le magasin est viàe, la ferme- ture reste ouverte, même si le canon a repris sa position normale, car le levier à’arrêt est mis en contact avec l’ergot inférieur àe la pièce à’arrêt par le plateau transporteur et il en resuite, que la pièce à’arrêt retient la culasse àans sa position arrière. 5i la culasse doit être fermée, on abaisse le bouton àu levier à’arrêt — qui émerge àu couvercle àe l’enveloppe, — ce qui dégage le levier à’arrêt àe la pièce à’arrêt et la culasse se referme alors comme il est décrit plus haut. Comme nous l’avons déjà dit, cette arme Fermeture possède une fermeture rigide qui, pendant le tir, et tant que le projectile se trouve àans le canon, ne peut s’ouurir àans aucun cas, c’est-à-àire une culasse pour laquelle la position relative qu’elle occupe avant le tir avec le canon reste immuable tant que le projectile n’a pas quitté le canon. Essentiellement la fermeture àu pis- tolet Frommer est exactement semblable à celle qui est adaptée à toutes les armes àe guerre modernes. La tête mobile àu pistolet Frommer est toutefois relative- ment plus forte que celle àes fusils mo- dernes règlementaires, puisque la plupart 13
LE PISTOLET RUTOmRTIQUE de ceux-ci n'ont, à la tête mobile, que deux tenons d'arrêt disposés diamétra- lement l'un en face de l’autre, tandis que le pistolet Frommer en possède trois — espacés raàialement de 120 degrés les uns des autres — ce qui permet d'obtenir un portage absolument con- centrique, et par suite, un angle de dé- part des plus favorables pour le projec- tile. C’est d’après le même principe que la Fabrique autorisée produit des fusils automatiques, des fusils mitrailleurs et des mitrailleuses portatives montées sur afûts ayant en général les meilleures qualités balistiques réalisables. Fonctionnement Par suite du recul simultané du canon système àe la fermeture solidement reliés en- semble pendant toute la longueur du recul, le pistolet Frommer fonctionne for- cément guidé delà manière la plus sa- tisfaisante qui puisse être réalisée dans lesarmes portatives. Parle recul commun du canon et de la culasse rigidement reliés, celle-ci est doucement repoussée dans sa position arrière, mais elle n’y est pas projetée, comme cela a lieu avec les armes dont le bloc de culasse est actionné et projeté par la pression des gaz, ainsi qu’ avec les armes dont la culasse est lancé à l’arrière par l’impul- 14 sion restante d'un court recul commun.
FRommER crl. 7’ôs mm Dans le pistolet Frommer la masse Suppression di reculante relativement lourde: le canon, chocs/k/plus la boîte àe culasse, la fermeture, est re- granâeâurabiliti poussée sur un parcours àe deux lon- gueurs àe cartouche; àans ce parcours les trois ressorts: ressort àe canon, res- sort àe fermeture et ressort àe marteau sont banàés, atténuant àans toute la li- mite possible le choc àû au contact né- cessaire àe la fermeture contre la plaque à’appui, — ce qui procure un ménage- ment et une durabilité àes plus considé- rables àes différentes parties àe l’arme. De plus, la fermeture entraînée par le canon est maintenue àans sa position àe recul et ne peut revenir àe nouveau en avant (c’est-à-àire introduire une nou- velle cartouche àans le canon), sans que cet arrêt àe la culasse soit supprimé. Cette libération àe la fermeture est pro- duite forcement par le canon, ce qui ne peut se produire avant que le canon n’ait repris sa position normale. On obtient ainsi: Répétition 1° que la fermeture ne peut introduire garantle une nouvelle cartouche que lorsque cette fermeture a été suffisamment repoussée; avec les systèmes où ce n’est pas le cas, la culasse peut saisir une cartouche même si la fermeture n'a pas été suffi- samment repoussée, mais, àans ce cas, elle la saisit naturellement, non pas par 15
LE PISTOLET RUTOmRTIQUE le culot, mais sur un point quelconque àe la àouilie, et il en résulte un obstacle plus ou moins évitable pour le charge- ment, et l’arme devient inutilisable, tant qu’on n’a pas remédié à cet accident; 2° que, par le fait que la fermeture est retenue forcement tant que le canon n’a pas repris sa position normale, on donne à la nouvelle cartouche à introduire assez àe temps pendant la rentrée en position àu canon, pour qu’elle prenne àans le magasin sa position normale, assurant ainsi la réalisation âe la plus importante àes qualités que l’on exige d’une arme à répétition automatique, à savoir: une répétition garantie. En ce qui concerne le paragraphe 1°, nous remarquons, que lorsque la charge àe poudre est insuffisante ou quand la douille àe la cartouche était vide, canon et culasse ne sont pas assez re- poussés et, comme la culasse n’a pu être accrochée à sa position àe recul, l’arme ne peut être à nouveau utilisée pour le tir que si l’on lâche la ferme- ture après l’avoir suffisamment tirée en arrière ; la àouilie viàe est alors expul- sée et une nouvelle cartouche est intro- duite. 0) Dans ce cas, avant qu’une nouvelle car- touche soit introduite dans le canon, il faut en- lever le magasin et, après que l’étui viàe qui n’a
FRommER me. 7 &s mm* Le pistolet Frommer est muni d’un marteau marteau; celui-ci présente cet avantage que, d’une part, le mécanisme àe per- cussion peut toujours être àésarmé et le ressort débandé et que, d’autre part, au premier coup d’oeil et à n’importe quelle distance appréciable la position armée ou désarmée, c’est-à-dire la si- tuation dangereuse ou non àe l’arme peut être constatée. En outre, le mar- teau offre l’avantage que, lorsque l’a- morce rate, on a la possibilité àe tenter une seconde fois àe tirer la cartouche sans ouvrir la culasse, c'est-à-dire ab- solument sans aucun danger, simple- ment en armant à nouveau le marteau. On évite ainsi tous les dangers pouvant résulter d’un long-feu. On sait que, pour armer à nouveau le percuteur, la pas été éjecté par le tir, a été expulsé avec la main, il faut regarder dans le canon afin àe s’assurer que la charge àe poudre trop faible suf- fisait pour lancer le projectile hors du canon, àe façon qu’un deuxième projectile ne puisse être tiré dans le canon obstrué par le précédent. (Si celui-ci était resté dans le canon, il faudrait l’en expulser à l’aide àe la baguette.) Les armes à feu non-automatiques ou celles automatiques actionnées par la pression des gaz ne peuvent attirer l’attention du tireur sur le raté dangereux produit par une cartouche insuffisamment char- gée, car les premières n’éjectent jamais automa- tiquement les étuis vides et les autres les éjec- tent dans tous les cas.
LE PISTOLET RUTOfTIHTIQUE (Dagasin adaptable par-dessous 18 culasse àes armes portatives qui ne possèdent pas àe marteau, doit être ou- verte, ce qui fait qu’en cas àe long-feu l’explosion peut se produire au moment àe l’ouverture et devenir dangereuse pour le tireur. Enfin le marteau qui peut être toujours armé et désarmé est à même temps, outre la sûreté automa- tique, une sûreté à la main àes plus per- fectionnées. On a choisi comme dispositif àe char- gement àu pistolet frommer, le magasin adaptable par-dessous. Les expériences faites àans les circonstances les plus àifficultueuses, depuis une dizaine d’an- nées, ont démontré la supériorité àe ce mode àe chargement. Le chargement d’armes portatives à l’aide àe lames chargeurs introduites par dessus et dont les cartouches sont poussées àans le magasin est à peu près impossible, si le tireur est en action, si même son che- val reste tranquille, ou même s'il bouge soit à l’abri, ainsi que dans les situations et positions inusitées que le tireur peut être forcé àe prendre ; une certaine ha- bileté est même nécessaire, àans les meilleures conditions normales, pour pouvoir exécuter un chargement suffi- samment normal àe huit à dix cartou- ches au moyen àe lames chargeurs, tandis que le magasin adaptable par-
ERommeR cfiL. 7’ôs mm dessous peut être placé, comme l’expé- rience l’a prouvé, par n’importe qui et dans n’importe quelles circonstances. Pour être tout à fait exact à ce sujet, nous pouvons dire que àe nombreuses expériences ont été faites et qu’elles ont permis àe constater qu’il est souvent arrivé à àes professionnels àu tir àe ne pouvoir charger utilement un pistolet avec une lame chargeur. (Dais aussi les raisons pour lesquel- les la préférence a été accordée au moàe àe chargement par un magasin adap- table par-dessous: le déchargement àe l’arme est ainsi considérablement faci- lité et, comme les munitions restent dans le magasin, le rechargement est extra- ordinairement simplifié, tandis qu’avec àes lames chargeurs les cartouches doi- vent d’abord être placées sur la lame afin que l’on puisse introduire àe nou- veau dans le pistolet les munitions dé- chargées. Lin autre avantage àu pistolet à magasin adaptable par-dessous sur les pistolets à lames chargeurs consiste àans la grande facilité avec laquelle on peut prendre et changer le magasin ; avec les chargeurs habituels, il faut d’a- bord démonter le pistolet, si l’on veut pouvoir enlever ou changer le magasin. Il y a encore un autre avantage impor- tant en faveur àu chargement àu ma- 19 2*
LE PISTOLET RllTOmflTIQUE gasin par le dessous, c'est que le pisto- let peut être chargé auec un magasin complet sans qu'une cartouche se trou- ve dans la chambre; il est donc pos- sible àe porter un pistolet muni àe son magasin complet mais désarmé qui peut être mis en fonction en un tour àe main, en tirant, puis lâchant la cu- lasse. On ne peut pas normalement ob- tenir ceci auec un pistolet à lames char- geurs, car après avoir enlevé le char- geur, la culasse qui avance introduit nécessairement la cartouche supérieure dans la chambre. Les résultats d’expériences, essais et considérations appropriés qui viennent d’être exposés justifient bien l’adoption du magasin adaptable par-dessous, mode àe chargement qui d’ailleurs, a été pre- scrit par presque toutes les autorités militaires des différents pays pour les pistolets automatiques. Sûreté Le pistoletFrommer a aussi été fabriqué automatique „ ...... en vue àe répondre a toutes les exigences modernes, en ce qui concerne son mé- canisme àe sûreté. Il possède une sûreté automatique qui bloque spontanément l’arme, et ce, dans toutes ses parties mo- biles, mais qui est immédiatement suppri- mée dès que l’arme est prise en main pour faire feu. L’arme est donc toujours abso- ZO lument sûre quand on cesseàe s’en servir.
FRommER chl. 7-ûs mm (Tl on table et démontable sans outil Comme il est indiqué plus loin, le pisto- let Frommer peut être démonté et remonté sans le secours d’aucun outil, et toutes ses parties sont interchangeables. Un montage irrégulier àu pistolet est impos- sible car toutes ses parties sont disposées àe telle façon, qu’elles ne peuvent être placées que correctement àans l’arme. On n’emploie, comme matériaux que ceux dont les qualités sont utilisées pour les armes àe guerre àe tout premier ordre; toutes les parties sont exécutées en acier forgé semblable à celui employé pour les fu silsàe guerre, et elles sont en nombre si res- treint quil permet encore àe constituer une arme àe première qualité complètement irré- prochable et répondant entièrement à tou- tes lesconàitionsrequisesjusqu’à présent. L’extérieur àu pistolet répond aux né- cessités modernes. 5a forme est plate; par un bon équilibrage àes poids il est bien en main, et quand on lève le bras, il est immédiatement prêt pour le tir. L’arme est absolument close àans toutes impossibilité de toute introcJuc- ses parties et est garantie contre toute tion d’impuretés introduction àe poussières et d’impuretés. CDême après le tir, on n’a qu’à nettoyer l’âme àu canon et peut-être la tête mobile, car toutes les autres parties àu pistolet sont tellement isolées àu canon et àe la boîte àe culasse qu’elles ne peuvent être en aucune façon salies par le tir. ZI (Tlatières et exécution comme pour les fusils de guerre Forme moderne
LE PISTOLET HUTOmnTIQUE LE CHHRSEmEHT Chargement âu magasin Pour charger le magasin, on peut y introduire huit cartouches ou moins; on le remplit en abaissant peu à peu le plateau chargeur à l’aiàe àe son bouton, Fig. 1. Chargement âu pistolet zz pour uaincre l’action àu ressort éléva- teur, et enfonçant les cartouches, par leur culot arrière, sous les rebords àu magasin àu côté àe l’échancrure pratiquée à sa partie supérieure. (Fig. 1.) Le magasin ainsi chargé est à introdui- re àans le pistolet; cette introduction s’est effectuée convenablement lorsque l’on entend le taquet qui retient le magasin
FRommER crl. 7’65 mm* se àéclancher nettement 5i la fermeture àe culasse était ouverte au moment àe l’introàuction àu magasin, i! suffirait à’abaisser simplement le bouton àu levier à’arrêt — en àégageant naturellement simultanément la sûreté automatique par une pression sur celle-ci, — afin que la culasse se ferme et que la première car- touche pénètre àans la chambre, après quoi le pistolet est prêt pour le tir. Toute- fois, si la culasse est fermée, il faut la tirer en arrière, puis la lâcher pour qu’elle puisse revenir brusquement et que la première cartouche soit introàuite àans la chambre. Comme àe ce fait, le marteau est armé àu même coup, le pistolet est, àonc également, prêt à être tiré en un tour àe main.Ü) DÉCHRRBEmEHT En proàuisant une pression sur le Déchargement bouton àu taquet àe magasin, il peut ôu pisto,et être àétaché àu pistolet (Fig. 2.). CHais il faut aussi, en tout cas, ouvrir entièrement (*» Naturellement le pistolet peut être également utilisé — soit auec, soit sans le magasin, — comme arme à un seul coup. Pour cela, on ouure la culasse, et en même temps on Incline la bouche àu canon uers la terre, on introduit une cartouche àans la chambre à la manière ordinaire puis on referme la culasse après quoi l’arme peut seruir comme arme à un seul coup. 23
LE PISTOLET HUTOmnTIQUE la culasse, afin que l’on puisse extraire àe la chambre la cartouche qui pourrait s’y trouver. Déchargement gj pon ueuf retirer les cartouches àu ou magasin magasin, il faut abaisser un peu — à Fig. ?. l’aiàe àu bouton — le plateau chargeur pour vaincre l’action àu ressort, après quoi les cartouches qui se trouvent àans le magasin et qui sont libérées àe la pression àe ce ressort, peuvent en être extraites àans le sens àu projectile. Il faut en tout cas éviter absolument àe laisser revenir librement le plateau- chargeur abaissé, car le choc ne serait pas à l’avantage àu métal composant le 24 magasin.
FRommER crl. 7-65 mm TIR Le pistolet chargé est mis àans la po- é sition àu tir et l’on presse la àétente auec l’inàex àe la main àroite, le marteau s’abat et la cartouche qui se trouue àans la chambre est tirée. Par suite àu recul le canon et la culasse sont repoussés en arrière — comme il est àécrit page 12, — en armant à nouueau le marteau pour le coup suivant; après cessation àu recul, la àouille tirée est éjectée par le retour à sa place àu canon et une nouvelle cartouche est introàuite àans la chambre par la culasse qui repart en auant et qui se uisse à nouueau àans le canon. Le pistolet est àonc reàeuenu automati- quement prêt au tir. Une fois le coup tiré, il faut abanàonner la àétente afin qu’elle puisse reprenàre sa position nor- mate. Chaque pression sur la àétente àonne un coup. Lorsque la culasse n’est pas absolument fermée, la cartouche ne peut pas être tirée. DÉmONTHBE DU PISTOLET Le pistolet peut être àémonté: é 1° pour le nettoyage après le tir; 2" complètement, àans toutes ses parties. 1. Pour nettoyer le pistolet après le tir, il est recommandé àe ne pas nettoyer seu- lement le canon, car, notamment pour àe Pour le nettoyage Z5
LE PISTOLET RUTOCTIHTIQUE Démontage âe la culasse faibles charges àe pouàre, l’étanchéité àe la àouilie àe cartouche contre le àégage- ment àes gaz ne peut jamais être complète et, par suite, la tête mobile peut aussi en être quelque peu chargée. (Dais il faut également remarquer ici que les pistolets Frommer ne nécessitent après le tir qu’un simple nettoyage àe l’âme àu canon et àe la fermeture, car toutes les autres parties en sont si isolées qu’elles ne peuvent être salies en aucune façon àans le tir. Si l’on ueut seulement essuyer l’âme àu canon, il faut ouvrir la fermeture et pour que le magasin ne puisse être sali par les crasses provenant àu net- toyage il àoit être àémonté et le canon àoit être nettoyé et graissé par la bouche, àe la façon que l’on sait, à l’aiàe àe la baguette qui est livrée avec le pistolet. Si l’on veut àémonter la culasse, il faut, àans ce cas aussi, que le magasin soit à’aborà enlevé, le marteau armé et — en pressant le goujon à ressort, — le boulon àévissé; à l’aiàe àe ce boulon on fait sortir la goupille. La plaque à’appui se àétachera alors — par l'action àu ressort àe fermeture, — et sera complètement extraite àu pistolet. Il n’y aura plus ensuite qu’ à presser sur la sûreté automatique et la culasse pourra être ainsi retirée. 0) l1) Tant que le canon n’est pas àémonté, il est préférable, pour le nettoyer, à’employer le coin 26
FRommEK crl. 7*65 mm* Si l’on veut encore extraire le canon Démontage àu pistolet, il faut procéder comme suit: àu canon enlever le magasin (le marteau restant àésarmé), repousser un peu la douille àu canon vers le ressort àe celui-ci, jusqu’à ce que l’ergot àe l’écrou arrêtoir quitte la creusure correspondante àans cette douille; l’écrou, àontlefiletage estàgauche, peut alors être dévissé à droite. Par suite, la douille qui est fixée au canon par un emmanchement àbaïonnette, doit être en- foncée— pour vaincre le ressort àu canon — et tournée à gauche, pour être libérée àe son tenon faisant corps avec le canon et sous la pression àu ressort est com- plètement dégagée. Sortir le ressort àe l’enveloppe. On arme ensuite le marteau — en pressant en même temps sur la sû- reté automatique, — on enlève la plaque d’appui comme il est décrit pour le dé- montage àe la culasse« après quoi le ca- non et la boîte àe culasse peuvent être extraits àu pistolet en les tirant en arrière. 2. Si l’on veut démonter complètementle Démontage pistolet, il faut observer les instructions COfnp,et suivantes: si le canon et la culasse ont été démontés comme il est àit ci-àessus, il faut à’aborà enlever le couvercle àe l’enveloppe, et ceci a lieu àe la manière approprié qui, lorsqu'on ouvre la culasse, est poussé àans la fenêtre d'éjection et le canon, qui autrement serait mobile, est fixé.
LE PISTOLET HUTOOIRTIQUE suivante: le boulon à goujon à ressort est introduit — sans visser — àans son logement et le couvercle est soulevé. On retire le boulon et on enlève alors la plaque àe poignée. Puis on enlève le Fig. 3. levier à’arrêt et la sûreté automatique. La languette et la pièce à’arrêt sont en- suite également démontées en plaçant l’inàex àe la main droite dans l’ouver- ture arrière àe l’enveloppe où se logent la boîte àe culasse et la fermeture, et en repoussant la languette et la pièce à’arrêt hors àe leur axe. (Fig. 3.). On saisit alors le marteau entre le pouce et l’inàex àe la main gauche, sur ses àeux 28 faces, et l’on appuie avec précaution sur
FRommER chl. 7’ôs mm la détente afin que le marteau puisse se désarmer légèrement. (Fig. 4.). Enfin lorsque I on a enlevé la plaque à’appui àu pistolet, on ne àoit jamais relâcher le marteau. On enlève la détente et il ne Fig. 4. reste plus —àans l’enveloppe— que la gâ- chette, le marteau et son ressort. Si l’on veut également enlever ceux-ci, on cou- che l’enveloppe sur une table, on appuie avec le pouce àe la main gauche sur le chapeau àu ressort àe marteau et l’on fait sortir celui-ci àe son logement à l’aiàe àe la baguette en engageant son extrémité pointue sous le reborà àu cha- peau. Il faut toujours maintenir le pouce gauche sur le chapeau afin que celui-ci Z9
LE PISTOLET RUTOmHTIQUE ne puisse être projeté brusquement. (Fig. 5.). Lorsque le chapeau est en- levé, on le met à part et l'on sort àe l'enveloppe le marteau, puis la gâchette, àe leurs pivots. mOHTRBE DU PISTOLET Il faut tenir compte, pour le montage àu pistolet, àe ce que la mise en place àu chapeau àu ressort àe marteau avec le ressort peut se faire àe la manière la plus pratique suivante : on place à’aborà la base àu ressort sur sa face à’appui àans son logement et comme il àoit être en place àans l’enveloppe; il faut alors, àe même que pour l’enlèvement àu chapeau àu ressort àe marteau, placer le pouce àe la main gauche sur ce chapeau et on repousse celui-ci sur le marteau à l’aiàe àe la pointe àe la baguette que l’on en- gage sous le reborà àu chapeau (voir aussi la fig. 5.) àe façon que la pointe àu chapeau s’engage àans la cavité pratiquée sur le marteau. Le montage àu pistolet a lieu en sens inverse àe celui qui a été àécrit pour le àémontage, c’est-à-àire qu’il faut relever la gâchette et placer le marteau sur son pivot, introàuire le ressort àu marteau et le chapeau comme il est 30 àit ci-àessus, placer la àétente sur son
FRommER crl. 7-e>5 mm piuot, placer la languette et la pièce à'ar- rêt, monter la sûreté automatique, le leuier à’arrêt, àont l'extrémité doit repo- ser sur le nez à gauche àe la sûreté automatique, placer la plaque àe poi- Fig. 5. gnée et le couvercle àe l’enueloppe, ar- mer le marteau — naturellement tout en repoussantla sûreté automatique, — intro- àuire le canon auec la boîte àe culasse et la fermeture àans l’enueloppe, placer le ressort àe fermeture et la plaque à’appui — àe la manière montrée àans la fig. 6., - introàuire la goupille, le bou- lon à goujon à ressort, le uisser suffisam- 31
LE PISTOLET HUTOmRTIQUE ment pour que son ergot s’engage bien àans la cannelure correspondante àe l’enveloppe, désarmer le marteau, en- foncer le ressort àu canon àans l’enve- loppe, enfoncer la àouilie àu canon et Fig. 6. la tourner à droite afin qu elle s’agrafe au canon par son tenon, visser à gau- che l’écrou arrêtoir, pendant que l’on presse sur la àouilie àu canon uers le ressort àe sorte que l’ergot àe l’écrou arrêtoir — àès que celui-ci est vissé complètement sur le canon - s’engage àans la creusure àe la àouilie àu canon ; enfin introduire le magasin. 32
FRommER chl. 7-ûs mm ENTRETIEN DU PISTOLET Toute arme àont on exige àes qualités nettoyage exceptionnelles doit être tenue àans un état irréprochable àe propreté. Comme les précipités àes pouàres moàernes àon- nant peu àe fumée, qui sont employées àans la fabrication àes munitions, proàui- sent àe la rouille, il est recommanàé àe nettoyer à fonà le canon et la culasse le plus tôt possible après le tir. La manière suivant laquelle le canon àoit être nettoyé a été complètement àécrite au paragraphe consacré au »Démontage àu pistolet pour le nettoyage*; il suffit seulement, en ce qui concerne la fermeture, àe remarquer encore que celle-ci àoit être entièrement nettoyée, àans tous les coins, à’aborà avec un chiffon imbibé àe pétrole, puis avec un chiffon sec, et àe la graisser intérieurement et extérieurement avec àe la bonne vaseline ou une huile appropriée aux armes, ainsi que le canon après qu’il a été nettoyé complètement puis es- suyé. Suivant l’emploi que l’on fait àu pistolet, il est recommanàé à’essuyer, àe temps en temps, puis àe nettoyer et àe B îssage âu graisser ensuite à nouveau la boîte àe méconisme de . . , percussion, de culasse vissee au canon. la languette et Le graissage àes parties àe mécanisme àe percussion, àela languette et àe la pièce à’arrêt complètement isolées àu canon 33
LE PISTOLET HUTOmHTIQUE 4» qui ne doivent pour ainsi dire jamais être nettoyées par le fait àu tir, se conserve longtemps; toutefois, si le pistolet est entièrement démonté, il est recommandé àe nettoyer et d’essuyer d’abord ces par- ties, puis àe les graisser très légèrement ainsi que leurs trous d’axe. Graissage àe la Pour que la cavité àu ressort àe mar- cauite àu ressort àe teau soit toujours bien souple, il faut marteau uejj|er £ ce qu’elle soit toujours graissée. Graissage àe 5i l’on démonte complètement le pis- i enveloppe fo|ef, j] e5f recommandé àe nettoyer aussi et d’essuyer à sec toutes les parties àe l’enveloppe, puis àe la graisser, parti- culièrement le logement àu canon et àe la boîte àe culasse, et les pivots des pièces àe percussion. Graissage àu Les parois intérieures àu magasin àoi- magasm uen| constamment être enduites à’une très mince couche graisse; la face su- périeure àu plateau chargeur doit tou- jours être nettoyée à sec, après le tir, puis graissée à nouveau très légèrement. mUNITlONS Pour que toute arme se chargeant auto- matiquement fonctionne sans incon- vénient, il faut employer àes munitions àe premier ordre. Celles-ci sont fabriquées àe la meilleure qualité, pour le pistolet Frommer, par l’Établissement qui fab- 34 rique cette arme.
FRommER cal. 7’ô5 mm DONNÉES PRINCIPALES a) RELATIVES RU PISTOLET: Calibre......................... 7.65 mm Profondeur àes quatre rayures con- centriques .....................0.125 ,, Largeur àes quatre rayures concen- triques ........................3.100 ,, Longueur àu pas àes quatre rayures concentriques................... 250.0 ,, Longueur àu canon...............100.0 ,, ,, àe uisée (distance entre le guiâon et la hausse).........145.0 ,, Longueur àu pistolet............185.0 ,, Hauteur àu pistolet.............125.0 ,, Épaisseur ,, ,, ........... 22.0 ,, Poiàs ,, ,, ........... 640 grm b) RELATIVES AUX muniTIOHS: Poiàs àe la cartouche complète . . 7.0 grm ,, „ ,, charge àe pouàre sans fumée........................0.20 ,, Poiàs àu projectile (plomb àurci avec enveloppe à’acier nickelé) . . . 4.7 ,, Longueur àe la cartouche complète . 21.3 mm ,, ,, ,, douille............12.8 ,, „ àu projectile............ 11.85 ,, c) RELATIVES AU TIR : Vitesse initiale (mesurée sur 25 mètres) 300 m. Le projectile pénètre encore, à une distance àe 50 pas, un bloc àe bois àe sapin àe 120 mm. 35
LE PISTOLET HUTOmflTIQUE FROfnfflER □ U rfiLIBRE DE 7.65 mm 5 4 6 1. Enveloppe Z. Couvercle àe l’enveloppe 3. Canon et Boîte àe culasse 4. Douille àu canon 5. Écrou arrêtolr G>. Ressort àu canon 7. Culasse 8. Ressort àe fermeture 9. Languette et Pièce à’arrêt 1O. Plaque ô’appui
DEmODTE, 5E COfTiPOSE DE: 11. Boulon à vis 1Z. Goupille 13. Détente 14. Gâchette 15. marteau 1&. Ressort àu marteau 17. Leuier à’arrêt 18. Sùreté automatique 19. magasin ZO. Plaques âe poignée.
FflCSimiLÉ Q’UOE CIBLE (BRRDÜEUR DHTURELLE) TIRÉ HUEC LE PISTOLET FROmmER crl. 7-65 mm Fl 50 PAS (HUIT COUPS D'UD (BHBflSID) HORNVANSZKY VIKTOR, BUhAPLST.