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Год: 1886

Текст
                    LES ARMES ET LES MUNITIONS
EN SERVICE DANS LES CORPS.
3e ANNEXE.
INSTRUCTION PROVISOIRE
SUR LE FUSIL MODÈLE 1886,
APPROUVÉE LE 7 SEPTEMBRE 1887.
Nomenclature. — Entretien. — Encaissement.
Réparations. — Cartouche.
Confidentiel.
PARIS.
IMPRIMERIE NATIONALE.
M DCCG LXXXVil.

INSTRUCTION PROVISOIRE suit LE FUSIL MODÈLE 1886, APPROUVÉE LE 7 SEPTEMBRE 1887.
MINISTÈRE DE LA GUERRE. INSTRUCTION DU 30 AOÛT 1884 SUR LES ARMES ET LES MUNITIONS EN SERVICE DANS LES CORPS. 3e ANNEXE. INSTRUCTION PROVISOIRE SUR LE FUSIL MODÈLE 1886, APPROUVÉE LE 7 SEPTEMBRE 1887. Nomenclature. — Entretien. — Encaissement. Réparations. — Cartouche. Confidentiel. PARIS. IMPRIMERIE NATIONALE. M DCC« LXXXV1I.
INSTRUCTION PROVISOIRE SUR LE FUSIL MODÈLE 1886. CHAPITRE PREMIER. NOMENCLATURE S i. Le fusil Mlc 1886 peut se diviser en six parties principales, pj. 1. savoir : i° Le canon; 2° La culasse mobile ; 3° Le mécanisme de répétition ; 4° La monture en deux pièces; 5° Les garnitures; 6° L’épée-baïonnette. Canon. Le canon comprend deux parties : Le canon proprement dit; La boîte de calasse. Canon. — Le canon, en aciei’ trempé, est bronzé extérieurement. A l’intérieur on distingue : La bouche du canon; L’âme cylindrique, du calibre de 8 millimètres; ses quatre rayures en hélice, ‘tournant de droite à gauche et faisant un tour sur 24cenlimètres, avec une profondeur uniforme, de ommi5; ses quatre cloisons, dont la largeur est égale à la moitié de la largeur des rayures; La chambre qui reçoit la cartouche : ‘ (1) Le logement de la balle, dans lequel viennent se terminer les rayures; (2) le logement du collet de l’étui, limité par une butée tronco- nique qui le raccorde avec le logement de la balle; (3) le raccordement; pi. 11. Fig. 1, 3,3,4. {l) Dans cette nomenclature on a marqué d'un astérisque f) les alinéas ou fractions d alinéa qui doivent être passés sous silence dans les instructions faites aux soldats. La nomenclature ainsi allégée constitue la nomenclature non détaillée.
— 2 — pi. u. (4) les logements des deux cônes postérieurs du corps de l’étui; le chan- ig. a, 3,4. frcin je l’entrée de la chambre. . A l’extérieur du canon on distingue : La tranche de la bouche ; (5) Le contour tronconique ; (6) Le renflement du tonnerre,* son raccordement avec le contour tronconique; la fente de repère, sur la génératrice supérieure; le pan pour l’enculassage; (7) Le bouton fileté, qui se visse sur la boîte de cidasse; (8) Le logement de l’extracteur:* son fond conique, ses deux raccor- dements latéraux * La tranche postérieure du bouton; l’aminci circulaire correspondant au logement de l’extracteur; (9) L’embase du guidon, d’une seule pièce avec le canon; *sa tranche postérieure porte un trait de repère placé dans le plan de symétrie de l’arme ; (10) Le petit tenon d’épée-baïonnette et ses deux plans inclinés, d’une seule pièce avec le canon; (11) Le grand tenon d’épée-baïonnette, soudé à l’étain sur le canon; (12) Le guidon, ‘ajusté à queue d’aronde et soudé à l’étain sur son embase: le corps; le grain d’orge, à profil arrondi, et dont l’arête supé- rieure est de o“"”5 à gauche du plan de tir; le sommet. Le corps du gui- don porte, sur la tranche postérieure, un trait de repère correspondant à celui de l’embase Fig. 5 & »3. La hausse, comprenant huit pièces, savoir : F'g- «• 10 Le pied de hausse, soudé à l’étain sur le canon : (1) Les gradins;* (2) le logement du ressort, sa partie plane, son plan incliné, sa fente rectangulaire; (3) le trou taraudé pour la vis de ressort; (4) Fœil de charnière’; les trous de goupille. F>g. 5. Sur la face gauche du pied de hausse xrn chiffre, inscrit au-dessous de chaque gradin, indique la distance de tir à laquelle correspond ce gradin. Ces chiffres sont, de l’arrière à l’avant, 4, 5, 6, 7, 8, représentant les distances de 4 à 800 mètres. •'g. 7- 20 Le ressort de hausse : * (i) La branche, (2) la queue d’aronde, (3) le trou de la vis; Fig. >3. 3° La vis de ressort de hausse; i’ig.8- 4° La planche mobile, qui porte trois crans de mire : celui de 2 5o mètres, sur le pied de la planche rabattue en avant; celui de 2,000 mètres (marqué 20) sur le sommet de la planche; le troisième, pratiqué dans le talon de la planche, et donnant les lignes de mire de 4 à 800 mètres lors- 9 W Dans les armes du début de la fabrication, le. logement de l'extracteur est limité laté- ralement par deux faces planes. Ces traits de repère n'existent pas sur les guidons des armes du début de la fabrication.
— 3 — qu’on fait reposer le curseur sur les différents gradins du pied. La planche est graduée : à droite, pour les distances de i oo en i oo mètres; à gauche, pour les distances de 5o en 5o mètres; au-dessus de chaque trait de la graduation de droite est le chiffre indicateur de la distance (de 9 à 1900 mètres). 'On distingue en outre dans la planche : la fente, les côtés, le pied et son trou de goupille, le trou taraudé de la vis-arrêloir, le talon et ses coulisses pour le passage du curseur; 5° Le curseur, qui porte le cran de mire mobile pour les distances de 9 à 1900 mètres :*le corps, les coulisses, les côtés quadrillés, le trou pour le pivot du ressort; 6° Le ressort de curseur, ‘logé dans la coulisse gauche: le corps, le pivot; 70 La vis-arréloir de curseur; 8° Lu goupille, qui maintient la planche sur le pied. ‘Le pied de hausse est bronzé comme le canon; les autres pièces sont mises à la couleur bleue. Boîte de culasse. — La boîte de culasse, vissée sur le canon, présente à sa partie supérieure le logement de la culasse mobile et, <1 sa partie infé- rieure, celui du mécanisme de répétition. ______ ‘Dans la partie supérieure de la boîte de culasse, on .distingue : (1) Le contour extérieur cylindrique, entaillé'en dessous pour le passage du tube-airêt de piston; son chanfrein, la fente de repère du chanfrein; à l’intérieur, l’écrou pour le bouton du canon; le logement des tenons de tète mobile, les épaulements d’appui des tenons et leurs rampes symétriques; l’âme cylindrique, ses trois entailles, deux pour le passage des tenons, une pour le passage de l’extracteur; la fente supérieure ; l’échancrure pour le rabattement du cylindre, la tranche antérieure de l’échancrure, qui se prolonge vers la partie supérieure de la boîte par (2) la rampe de dégagement; la tranche postérieure de -l’échancrure et (3) sa rampe hélicoïdale; (4) la rainure latérale pour l'échappement dés gaz; le trou taraudé pour la vis-éjecteur; (5) le passage du tenon inférieiu* de tête mobile; la butée delà culasse mobile; (6) le logement de la queue d’auget; (7) la fente pour la tête de gâchette; à l’arrière, (8) la queue de culasse avec le trou taraudé de vis de culasse et le trou taraudé de vis postérieure de sous-garde. * A la partie inférieure de la boîte de culasse le logement du système de répétition est formé par deux joues latérales et Une face antérieure. Dans celle-ci on remarque: en avant, le logement de l’extrémité du fût, l’encastrement du tenon d’attache du fût, le ressaut contre lequel porte la tranche du tube-arrêt de piston, le trou pour le passage des car- pi. 11. Fig. 8. Fig. 9. Fig. 10. Fig. 11. Fig. 13. pi. in. Fig. i. l.
1’1.111. Fig. i. Fig. il. F'g. <' Fig. Fig. a. — H — touches; en arrière, l’encastrement du tenon d'attache du corps de mé- canisme, la fente poui’ le passage de l’arrêt de cartouche. * Les deux joues de la boîte de culasse laissent entre elles, à la partie inférieure, une large ouverture pour le passage du système de répétition, Je logement du corps de mécanisme et celui de la feuille antérieure du pontet; Elles sont percées, la joue gauche, d’un trou non taraudé, la joue droite, d’un trou taraudé pour la vis de mécanisme. A l’arrière, elles se ter- minent par (9) deux faces inclinées planes contre lesquelles prend appui la tranche antérieure de la crosse. A l’intérieur, elles présentent chacune un ressaut qui sépare la partie inférieure du logement du mécanisme de la partie supérieure où se meut i’auget; on y remarque en outre, vers l’avant, les deux butées qui limitent le mouvement ascensionnel de l’au- get. On distingue encore, dans la joue droite, (10) les deux échancrures pour le boulon du levier de manœuvre, et à l’intérieur, (11) l’évidement pour le passage du bütoir d’auget. La boite de culasse porte : La vis-éjecteur : ‘la tête et ses deux crans de démontage, la partie filetée, l’éjecteur; La vis de mécanisme (Voir ci-après : Mécanisme de répétition). Culasse mobile. La culasse mobile.comprend huit pièces, savoir : i° La tête mobile: le corps cylindrique, (1) les deux tenons de ferme- ture,* la cuvette, (2) le bouton et sa nervure, (3) le logement du talon de l’extracteur et celui de la branche, (4) la fente latérale pour l’éjecteur, (6) la fente inférieure pour la tête de gâchette, (6) le collet, le trou de la vis d’assemblage; le canal du percuteur, comprenant la partie ovale et les deux parties cylindriques; 20 U extracteur : ‘(1) le talon, taillé én queue d’aronde, (2) la branche, (3) la tête, son plan incliné, sa griffe; 3° Le cylindre : (1) Le renfort antérieur, *sa tranche antérieure, l’arrondi qui glisse sur la rampe de dégagement dans le mouvement d’ouverture de l’arme; (2) la nervure-guide; (3) le logement du bouton de la tête mobile et de sa nervure; (4) le trbu taraudé pour la vis d’assemblage; Le corps cylindrique : ’la tranche antérieure, le logement du ressort à boudin, le canal du percuteur, (5) la fente inférieure pour la tête de gâchette, (6) la fente latérale et la fente transversale pour l’éjecteur; la tranche postérieure, la rainure de départ, la rampe hélicoïdale, le cran de l’armé;
— 5 — (7) le renfort du levier; pi. ni. (8) lé levier : * le pommeau, lé corps; F’K‘ a‘ 4° Le chien : le corps cylindrique, ’ la tranche antérieure, le canal dû Fig. 3. percuteur, le logement du manchon, (i) son élouteau, les deux cloisons, les deux coulisses croisées qui forment l’entrée du logement; ( 2 ) Le coin d’arrêt : ’ la rampe hélicoïdalé, son dégagement cylindrique ; (3) Le renfort : *la gorge, la crête,le quadrillage, la fente de repère; (4) Le cran de départ, ou partie de la tranche antérieure du corps cylindrique qui s’appuie, à l’armé, contré la tête de gâchette; (5) le cran de sûreté; (6) le cran de l'abattu; 5° Le percuteur : * la pointe, la partie cylindrique de l’avant, le méplat,’ Fig. s. l’emhase, la tige, le T; 6° Le manchon: *la tête, les'cordons moletés, la fente de repère, le Fig. 4. collet; les ailettes, les méplats, les épaulements d’arrêt, le logement duT; 7° Le ressort à boudin; Fig. 7. 8° La vis d’assemblage du cylindre et de la tête mobile : * lâ tête et sa Fig. »o. fente, les filets, la partie non filetée qui pénètre dans le collet de la tête mobile. Mécanisme de répétition. Les pièces du mécanisme de répétition sont assemblées sur une plaque pi. 1 et iv. à oreilles; appelée corps de mécanisme, en même temps que celles qui forment le mécanisme de détente de l’arme. Cét^assemblagé des deux mécanismes constitue un tout que l’on désigne simplement sous le nom de mécanisme de répétition. Le mécanisme de répétition proprement dit comprend dix pièces, savoir : Le corps de mécanisme, la vis de.mécanisme, l’auget, le butoir d’au- get, le levier de manœuvre, le ressort de levier dé manœuvre, l’arrêt de cartouche, composé d’un levier, d’un ressort et d’une vis de ressort, la vis goupille d’arrêt de cartouche. Le mécanisme de détente comprend cinq pièces : La gâchette, la détente et sa goupille, le ressort de gâchette et sa vis. Corps de mécanisme. — On y remarque : pl v (A) La plaque :* le logement de la feuille antérieure de pontet et Je Fig. 1. trou de sa vis; (1) l’échancrure pour le passage du levier de manœuvre; à l’avant, (2) le tenon d’attache du corps de mécanisme; (3) sa fente pour le passage de l’arrêt de cartouche; en dessus, (4) les deux nervures entre lesquelles se trouvent (5) le logement de l’arrêt de cartouche et (6) le logement du bec d’auget; (7) le logement de l’œil du ressort de levier de manœuvre; (8) les trois trous, dont un taraudé (dans la nervure gauche), pour la vis goupille d’arrêt dè cartouche;
— 6 — si. iv. (B) Les oreilles : Fi I, J * fc : (9) Le trou non taraudé pour la vis de mécanisme; (10) les deux trous pour l’axe du levier de manœuvre, le trou de l’oreille droite pro- longé par (11) une échancrure pour le passage de la came du levier; dans l’oreille droite, ( 12 ) le trou taraudé pour la vis de ressort de gâchette ; entré les deux oreilles, (13) le dégagement pour la branche inférieure du ressort de gâchette, (14) le logement du rouleau du ressort, prolongé par le trou pour le pivot du rouleau. Au corps de mécanisme estfixé, par sa feuille antérieure, le pontet de sous-garde, qui sert à enlever et à remettre en place le mécanisme de répétition. >3. Fis de mécanisme. — Elle sert à relier le mécanisme à la boite de culasse l^têle et sa fente, la tige qui s’amincit vers l’extrémité pour donner de l’entrée .à la vis, les blets. aig. a. Auget, — On distingue dans l’auget : (1) Le bec,* sa fente pour le passage de l'arrêt de cartouche; Le corps: *(2) le logement de la cartouche, (3) ses bords, (4) ses recouvrements et (5) leur raccordement avec les bords; le fond, l’évide- ment du fond; (6) le passage du tenon inférieur de la tète mobile; à droite et à gauche, les parois; en dessous, (7) les deux nervures qui s’appuient, à l’abattu, sur celles du corps de mécanisme; (8) le talon, sur le dessous et le devant duquel agit successivement le grand bras du levier d’arrêt pour maintenir l’auget dans ses deux positions; La queue : *(9) le butoir de relèvement, (10) le trou pour l’axe du levier de manœuvre, (11) le trou pour le pivot du butoir d’auget, (12) le logement de l’œil de la gâchette, (13) l’évidement où se meut la griffe du butoir d’auget; sur la face gauche, (14) l’épaulement qui sert de butée contre l’oreille gauche du corps de mécanisme pour assurer la position de l’auget dans le remontage. aig. 3. Butoir d’auget : *(1) Le pivot; (2) la griffe, sur laquelle agit la came du levier de ma- nœuvre; (3) la queue, sur laquelle presse le renfort du levier du cylindre pour faire descendre l’auget; (4) le gradin, qui fournit un point d’appui pour le remontage du ressort de levier de manœuvre; (5) la tranche infé- rieure, par laquelle le butoir prend appui sur la nervure droite du corps de mécanisme, de manière à relever l’auget lorsque, celui-ci étant à l’abattu, on met le levier de manœuvre à la position du tir coup par coup. Jig. 4. Levier de manœuvre ; .. .. *(1) L’axe, qui sert à assembler l’auget et la gâchette au corps de méca-
— 7 — nisme; (2) sa came, qui agit sur la griffe du butoir; (3 ) le bras de levier pi. tv. en forme d’S ; ( 4 ) les deux faces d’appui du ressort de levier de manœuvre, * *e’ 4‘ formant deux plans inclinés en dedans; (6) le bouton quadrillé, et (6) • son collet qui le relie au levier. Ressort de levier de manœuvre : Fig. &- *(1) L’œil; (2) la branche coudée; (3) la tête, son contour arrondi et | son profil incliné, qui sert à la maintenir sous les faces d’appui du levier. Arrêt de cartouche. — Il comprend : Fig. s- Le levier: ‘ (1) le grand bras, (2) son plan incliné qui agit sur le talon d’auget; le logement du pivot du ressort; le trou taraudé pour la vis de ressort; (3) le trou pour la vis-goupille, et ses bouterolles; (4) le petit bras; (ô) le bec; Le ressort, qui fonctionne à la fois comme arrêt de cartouche et comme ressort d’auget : (6) la griffe, * (7) la petite branche, (8) la grande branche; le trou non taraudé pour la vis de ressort; le pivot; La vis de ressort, qui relie le ressort au levier. Fig. 7- L’arrêt de cartouche est assemblé au corps de mécanisme, en même temps que le ressort de levier de manœuvre, par la vis-goupille d'arrêt de Fig. s. cartouche : ‘la tête, la partie filetée, la goupille. Le mécanisme de détente comprend : La gâchette : (1) la tète de gâchette; ‘les ailettes, la fente qui reçoit la F>g. détente, les trous de goupille; (2) le corps, évidé du côté droit; le loge- ment du rouleau du ressort de gâchette; (3) l’œil, son épaulement, son chanfrein; La détente à double bosselle : ‘le corps, la queue, les deux, bossettes, le Fig. 10- trou de goupille, l’épaulement; La goupille de détente, qui relie la détente à la gâchette; Fig. u. Le ressort de gâchette: ‘les deux branches symétriques, les rouleaux, Fig.u. les pivots de rouleau. L’un des rouleaux a son pivot à droite et l’autre son pivot à gauche, de façon que le ressort puisse être remonté indiffé- remment dans les deux sens; La vis de ressort de gâchette, qui maintient le ressort en place sur le corps Fig. »».. de mécanisme, en empêchant le pivot inférieur de sortir de son trou. Monture. La monture est en deux pièces : le Jut et la crosse. M; v_ Ful. — Le fût contient le magasin de cartouches et les différentes pièces qui complètent ce magasin, savoir : Le tube-arrêt de piston, la goupille de tube-arrêt, le ressort de magasin, le piston et sa goupille.
— 8 — pi. v. 'Dans le fût proprement dit, on remarque : (i) le logement du canon i, 3, â,5. et de ja parlie cylindrique de la boîte; (2) le magasin; (3) le logement du tube-arrêt de piston; le trou pour la goupille de tube-arrêt; la cloison qui sépare le magasin du logement du canon’; (4) la cheville de Jut, qui traverse cette cloison vers l’arrière pour la garantir des fentes; le bouchon de magasin, collé dans la partie antérieure du fût, et maintenu par une l cheville de bouchon, également collée; (5) l’emplacement deTembouchoir et son épaulement; (6) l’épaulement de la grenadière; les encastrements des ressorts de grenadière et d’emboucboir, l’évidement circulaire du res- sort d’emboucboir; (7) les évidements latéraux pour la main gauche du tireur; la tranche postérieure; (8) le tenon qui sert à réunir le fût à la boîte de culasse. •'•g- 7- ‘Le tube-arrêt de piston est élamé; il comprend : . Le iube-arrêl proprement dit, dont l’entrée est raccordée avec le maga- sin creusé dans le fût; son rebord pour arrêter la course du piston; Le tenon d'attache du fût, brasé sur le tube-arrêt : l’échancrure pour la goupille; le crochet, son épaulement, son plan incliné. i’ig. 9. ‘Le ressort de magasin s’appuie, par son extrémité libre, contre le fond Fig.6. du magasin; l’autre extrémité pénètre dans le piston, auquel elle est reliée par une goupille. On distingue dans le piston : le corps à profil évidé, les trous de goupille, l’épaulement, le collet; à l’intérieur, le logement du ressort de magasin. Fig. a. Crosse. — On distingue dans la crosse : La crosse proprement dite : le bec, le talon,* le buse, l’encastrement du devant de la plaque de couche, les trous pour les deux vis de plaque, le trou d’allégement, l’encastrement de l’embase de battant, les trous des deux vis de battant; * La poignée, * l’encastrement de la queue de culasse, celui de la feuille postérieure du pontet, celui du support de vis de culasse; les deux trous pour la vis de culasse et pour la vis postérieure de pontet; le trou pour la vis de support de vis de culasse; les oreilles, entre lesquelles est le passage de la détente et de la gâchette, leur tranche antérieure, leur chanfrein; le trou pour le support d’oreilles, et les logements de sa rosette et de son écrou. Eig,s. Le support d'oreilles : ‘la rosette, la lige et ses filets; l’écroa vissé et rivé sur la tige, ses deux crans de démontage. Garnitures. pi. vi. Embauchoir. — ’ (1) La bande, (2) les coulisses, (3) la fente pour le r*’ ’• passage du guidon, (4) le logement circulaire de la poignée de la baïon- - nette; le trou du pivot de ressort.
— 9 — Ressort d’embauchoir. — ‘La goupille, le corps, l’épaulement, le pivot. pi. vi. Grenadière. — *La bande, les coulisses, le pivot de battant, le trou Fig. 3. du pivot, le bec. . Anneau de battant de grenadière.—• ‘Les rosettes, les trous du rivet, Fig.9. le rivet de battant. . Ressort dè grenadière. — ‘La goupille, le'corps, l’épaulement. Fig. s. L’emboucboir et la grenadière sont bronzés, les ressorts bleuis au feu. Pontet ou.spus-ga.rdc. — ‘ Le corps, la feuille antérieure, qui s’adapte Fig. ». à,queue d’aronde sur le corps de mécanisme, la feuille postérieure, les trous des deux vis, la Ijgpte pour le passage de la détente. Vis antérieure de pontet. — Elle réunit le poùtet au corps de mécanisme. Fig. r>. ‘La tête et ses crans de démontage, les filets. Vis postérieure de pontet. — Elle traverse la poignée de la monture et Fig. 7. se visse dans la queue de culasse. ‘La tête et sa fente, la tige, les filets. Support de vis de culasse. — ‘Le corps, la bouterolle, les deux trous Fig. 10. de vis. H,.. Vis à bois de support de vis de culasse. — ‘La tête plate, sa fente, les filets. Fis de culasse. — ‘La tête et ses deux crans, la tige, les filets. , Fig. »». Battant de crosse. — Il comprend : L’anneau : ‘les rosettes, les trous du rivet; Fig. 9. L’embase 1 ‘le pivot, les trous des deux vis; Fig. 8. Le rivet de battant; Les deux vis à bois de battant de crosse. Plaque de couche. — ‘ Le devant et son trou de vis, le dessous et son Fig. »». trou de vis, la face intérieure avec ses deux évidements et sa nervure. Les deux vis à bois de plaque de couche. Épée-baïonnette. pi. vu. ’ L’épée-baïonnette se divise en trois parties principales : la lame, la monture et le fourreau. Lame. — On y distingue : u. La lame quadrangulaire proprement dite : ‘le talon, les quatre arêtes, les quatre gouttières, la pointe; La soie : ‘la partie lisse, la partie filetée, le trou du rivet .de croisière (dans la partie lisse); le trou de la vis de poignée (dans la partie filetée). 2
PL Vil. Fîfri. Kg. a. Kg. 3. Kg. 6. Fig. 5. Kg. 9. Kg. 7- Kg. 4. — 10 — Monture. — La monture comprend : La poignée, en bronze de nickel : ‘la tête, qui pénètre dans le logement de l’embouchoir, le corps, la rainure pour le grand tenon; l'emplacement de la virole; le tenon qui pénètre dans le collet de la croisière; les trous pour la vis de poignée; la partie taraudée qui se visse sur la soie, l’évide- ment intérieur; le bouchon rivé (en acier); La vis de poignée, qui assure l’assemblage de la poignée et de la soie, et dont la tête sert à limiter les mouvements du poussoir; La croisière, en acier : le corps, le quillon, la douille, ‘les deux fentes de la douille, l’une pour le guidon, l’autre pour le petit tenon; le trou de la soié; le collet qui reçoit le tenon de la.poignée; les trous du rivet de croisière, le logement ;du poussoir et de son ressort; l’axe du ressort de poussoir, vissé et rivé sur la croisière; le rivet de croisière; La virole, en acier : le corps; le poussoir quadrillé; ’ le logement du ressort du poussoir; l’échancrure pour la tête de la vis de poignée; le taquet et son plan incliné; Le ressort à boudin de poussoir. Kg. ia. Fourreau. — Le fourreau en acier est bronzé. 11 comprend : Le corps de fourreau, ‘l’entrée, le trou du rivet de cuvette; Le bracelet-pontet, ‘ brasé sur le fourreau : le bracelet, le corps du pontet, les branches du pontet; Le bouton, brasé sur le fourreau : ‘le bouton proprement dit; la tige qui pénètre dans le fourreau* son évidement conique; Kg. 8. La cuvette : ‘le corps, le trou du rivet, les quatre battes; Fig. 10. Le rivet de cuvette. S 2. Accessoires pour fusil modèle 1886. Les accessoires pour fusil modèle 1886 comprennent : 1° Une petite baguette, ‘de 308 millimètres de longueur, composée d’une tige en acier et d’une tête en laiton. La tige est vissée et soudée à l’étain sur la tête; elle est cylindrique et se termine par un bout fileté au moyen duquel on peut la visser sur la tête d’une autre baguette. Dans la tête, .on remarque : à l’intérieur, l’écrou et la partie cylindrique lisse;'à l’extérieur, les méplats, destinés à donner de la prise pour visser ou dé- visser la baguette. Trois petites baguettes vissées bout à bout forment une grande baguette, de longueur appropriée à celle du canon M,e 1886, et qui peut servir à détacher les étuis de la chambre en cas de difficulté d’extraction. 2° Un tournevis (provisoirement celui du nécessaire d’armes Mlc 1874)»
11 — §. 3. Dimensions principales et poids. millim. de Parme avec baïonnette 1.825 • de Parme sans baïonnette totale du canon 1.307 800 ♦ de la chambre du canon 72,5 Longueur Calibre du canon •. • < de Pâme cylindi des lignes de mire déterminées par le sommet du guidon et par ’ [. de réception (ni 'ique rayée r le cran du pied de la planche le cran du talon de la planche le cran du sommet l de la planche... inimum)......... 727,5 639 701,5 64o 7»ô8 Diamètre extérieur [ de rebut en service W. à la bouche.................. au raccordement avec le tonnerre.. 8,20 15 20 du canon à la partie antérieure du tonnerre. • 28 à la partie postérieure du tonnerre. [ minimum de l'entrée de la chambre 3o * 13,9 Diamètre. ; [ maximum de rebut en service..... i4,i Profondeur | | minimum ...... 2,0 de la feuillure i [ maximum de rebut en service 2,3 Longueur totale du magasin (y compris le tube-arrêt) 667,5 Diamètre du magasin dans le fût 17 de l'arme, sans baïonnette, magasin vide............................ 4k,i8o de l'arme, sans baïonnette, magasin * chargé à 8 cartouches........... 4 ,415 de l’épée-baïonnette sans fourreau.. o ,4oo de l'épée-baïonnette avec fourreau.. o ,6oo S. 4. Marquage et numérotage du fusil 1886. Canon et boite de calasse. — Sur la joue gauche de la boîte de culasse, l'indication de la manufacture et à droite, le modèle de l’arme (M,c 1886). Sur le renflement du tonnerre du canon : à gauche, à 45° de la géné- ratrice supérieure, les initiales du fournisseur de l’acier à canon, le poinçon du directeur de la manufacture et celui du contrôleur principal de l’arme finie; à droite et symétriquement par rapport aux marques pré- cédentes, les lettres MA (manufacture d’armes), l’initiale de la manufac- ture et le millésime de l’année de la fabrication. A la partie inférieure du tonnerre, sur le pan d’enculassage, les deux poinçons d’épreuve du canon Fixation provisoire. a.
— 12 — et (Ju système (un E surmonté de la marque du contrôleur chargé de l’épreuve). Le chiflre placé sous le deuxième poinçon d’épreuve indique le mois dans lequel l’épreuve a eu lieu. Monture. — Sur la joué droite de la crosse, une estampille circulaire, portant le mois èt l’année de là fabrication, les initiales de la manufacture, du directeur et du contrôleur principal de l’arme finie. Au centre, les lettres M A. Épée-baïonnette. — Sur la lame, près du talon, les poinçons du direc- teur et du contrôleur principal de l’épée-baïonnette; les mêmes poinçons sur le fourreau, près de l’entrée. Numérotage. —• Le numéro matricule, composé d’une lettre de série (simple ou double) et d’un numéro (de i à 100,000), est appliqué sur la génératrice latérale gauche du tonnerre, sur le renfort du levier du cy- lindre, sur la face inférieure du corps de mécanisme, sur la joue gauche de la crosse, sous le fût (près de la tranche postérieure), sur le quillon de l’épée-baïonnette et sur le bracelet du fourreau. La lettre de série et le numéro du fusil sont également appliqués, en lettres et chiffres de iw“5 de hauteur, sur l’un des méplats de la tête de baguette, le numéro se lisant de la tête vers la tige W. Marquage dans les corps. — Les fusils M,c 1886 sont, marqués sur la plaque de couche delà marque distinctive du corps auquel ils sont affectés. CHAPITRE II. ENTRETIEN DU FUSIL MODÈLE 1886. S. 1. Démontage et remontage. . Démontage. — Le démontage s’opère dans l’ordre suivant : i° L'épée-baïonnette ; 2° La bretelle; ; . 3° La culasse mobile. A cet effet, ouvrir le tonnerre, amener la culasse mobile en arrière jusqu’à ce que la tranche arrière du renfort antérieur du cylindre soit à hauteur de l’extrémité de l'échancrure de la boîte, de culasse, desserrer la vis, d’assemblage du cylindre.et de la tête mobile de î . . . . ' - -, .• W Ce numérotage sera fait dans les corps pour les baguettes qui, n’ayant pas été fabri- quées en même temps que leurs fusils, n’ont pu être numérotées en manufacture. Avoir soin, quand on numérote une baguette, de visser sur celle-ci la tige d’une autre baguette, pour ne pas risquer de déformer l’écrou.
— 13 — la quantité nécessaire pour séparer ces deux pièces (la dévisser de 3 à filets, jusqu’à ce que la tête de la vis soit complètement visible hors de son trou); faire tourner la tête mobile à droite pour dégager le bQuton de tête mobile de son logement dans le cylindre (si l’on éprouve quelque difficulté à faire tourner la tête mobile avec la main; engager la lame du tournevis dans la fente du manchon, et faire tourner celui-ci à droite jusqu’à l’arrêt deTétouteau); faire sortir la culasse mobile de la boîte de culasse; enlever la tête mobile restée dans la boîte; 4° La vis postérieure de sous-garde ; 5° La vis de mécanisme (pour que cette vis s’enlève sans difficulté, maintenir ]e corps de mécanisme dans son logement en appuyant avec la main gauche sur le corps du pontet); 6° Le mécanisme de répétition (mettre le levier de manœuvre à la posi- tion du tir à répétition) ; . 7®.. h'embauchoir; 8° La grenadiére; 9° Le /wf, Démontage de la culasse mobile. La tête mobile étant séparée du cylindre comme il a été dit ci-dessus, mettre le chien à l’abattu, faire tourner le manchon à gauche de manière à mettre sa fente' de repère dans le prolongement de celle du chien; appuyer la pointe du percuteur sûr un morceau de bois dur; faire effort sur le levier du cylindre pour comprimer le ressort à boudin et faire sortir le manchon de son logement, dégager le manchon du T du per- cuteur; séparer le cylindre, le chien, le percuteur et le ressort à boudin. (Si l’on éprouve quelque résistance pour séparer le percuteur du chien, on peut engager le méplat du percuteur dans le collet de la tête mobile et, à l’aide de celle-ci, donner au percuteur un mouvement alternatif de rotation dans les deux sens, jusqu a ce qu’il se dégage avec facilité du chien.) Démontage du mécanisme. L’auget étant à la position de l’abattu, presser sur le ressort de gâchette pour • dégager le rouleau supérieur de son logement. Relever l’auget, dégager le ressort du levier de manœuvre de dessous les faces d’appui du levier, et rabattre ce ressort en avant. (Si l’on ne peut le dégager avec la main, introduire la lame du tournevis entre le ressort et l’oreille droite du corps de mécanisme, et exercer une pression de côté sur le ressort.) Mettre la came du levier de manœuvre en face de son passage dans le corps.du mécanisme, et enlever le levier (pour que-l’axe du levier se dégage avec facilité de son trou, appuyer avec la main gauche sur lé
— 14 — dessus de la queue d’auget, de manière à vaincre la résistance du ressort qui tend à soulever l’auget). Séparer de l’auget le butoir d’auget, puis là gâchette avec la détente. Dévisser la vis-goupille d’arrêt de cartouche, enlever l’arrêt de cartou- che et le ressort de levier de manœuvre. Le mécanisme de répétition ne devra être démonté qù’exceptionnelle- ment, et seulement sar l'ordre et en présence d’an officier. Même dans ce cas, on évitera, à moins de nécessité absolue, de démonter la vis-goupille d’arrêt de cartouche fet l’arrêt de cartouche. Les pièces qui ne sont pas comprises dans l’énumération précédente ne devront jamais être démontées par le soldat. Le soldat ne devra donc jamais démonter : La vis de culasse ; La crosse, ni, dans la crosse, la plaque de couche, le battant de crosse, le support d’oreilles, le support de vis de culasse; Dans le fût, le tube-arrêt et sa goupille, les ressorts de garnitures; Dans le canon et la boîte de culasse, les pièces de hausse, l’éjectcur; Dans la culasse mobile, l'extracteur; Dans le'mécanisme de répétition, le ressort de gâchette et sa vis, la goupille de détente, la vis de ressort d’arrêt de cartouche, la vis qui réunit le pontet au corps de mécanisme; Dans l’épée-baïonnette, la vis de poignée ni aucune autre pièce. I Remontage. — Le remontage s’opère dans l’ordre inverse de celui qui vient d’être indiqué pour le démontage ; on observera les recommanda- tions suivantes : Mécanisme. — Pour remonter l’auget, assembler sur la queue d’auget la gâchette et le butoir d’auget ; introduire le tout entre les oreilles du corps de mécanisme en engageant la détente dans la fente du pontet ; appuyer franchement avec la paume de la main gauche sur le dessus de l’auget, de manière à faire porter la butée de la face gauche de la queue d’auget contre l’oreille gauche du corps de mécanisme; mettre en place lé levier de manœuvre, rabattre en arrière le ressort de levier de ma- nœuvre et le remettre en place , (si on ne peut le remettre en place avec la main, prendre appui avec la lame du tournevis sous le gradin du bu- toir d’auget, et faire une pesée sur le ressort en tournant la lame de côté) ; appuyer sur la gâchette pour faire entrer le rouleau supérieur du ressort de gâchette dans son encastrement. Pour remettre le mécanisme en place dans la boîte de .culasse, mettre l’auget à l’abattu et le levier de manœuvre à la position du tir à répétition.
— 15 — Culasse mobile. — Assembler sur le cylindre le percuteur, le ressort à boudin et le chien, le méplat du percuteur perpendiculaire à la fente inférieure du cylindre, le chien à la position de l’abattu; comprimer le ressort à boudin comme pour, le démontage ; engager le manchon sur le T du percuteur, et laisser le ressort à boudin se détendre lentement, jusqu’à ce que le manchon soit rentré dans son logement. Les pièces de la culasse mobile étant ainsi assemblées, à l’exception' de la tête mobile, et la vis d’assemblage étant placée sur le cylindre à la position de démontage (engagée de 3 ou 4 blets seulement), mettre le chien au cran de l’armé, et tourner le manchon à droite jusqu’à l’arrêt de l’étouteau; placer la tête mobile dans la boîte de culasse, ùn peu en .arrière de la rainure latérale, le bouton à droite, engager la culasse mo- bile dans la boîte de culasse en faisant pénétrer le.percuteur dans la tête mobile, faire tourner cette dernière à gauche pour amener son bouton dans son logement (on peut, à cet effet, engager la lame du tournevis dans la fente du manchon, et faire tourner le manchon à gauche jusqu’à l’arrêt de l’étouteau, puis finir de mettre la tête mobile en place avec la main). Serrer à fond la vis d’assemblage du cylindre et de la tête mobile. Observations générales. Le soldat ne doit frapper aucune pièce de son arme avec un objet en fer, parce qu’il occasionnerait des mutilations; cette recommandation s’applique surtout au démontage de l’embouchoir et de la grenadière. Les vis doivent, toujours être serrées à fond ; il faut engager à la main les premiers filets toutes les fois que cela est possible. S 2. — Nettoyage et graissage. i* Après le tir. Après chaque séance de tir, le soldat doit nettoyer son arme, à com- mencer par l’intérieur du canon. . Canon.—Pour nettoyer l’intérieur du canon, retirer d’abord la culasse mobile de la boîte de culasse. Prendre une ficelle (de fouet autant que pos- sible) de 2m 5o à 2“ 8o de longueur; faire au milieu de cette ficelle un nœud simple gansé!1); passer dans la ganse le chiffon, qui doit avoir de 15 à 20 centimètres de longueur sur une largeur de 6 à io centimètres suivant l’épaisseur de la toile ;. serrer le nœud sur le milieu du chiffon. (1) Pour faire ce nœud, former une boucle au milieu de la ficelle en croisant les deux brins Tun sur l’autre; dans la boucle ainsi formée passer l'un des brins replié sur lui-même en forme de ganse, et serrer. On recommande d’employer un nœud de cette espèce plutôt
— 16 — Visser sur la tète de la petite baguette un des bouts de la ficelle : à cet effet, replier ce bout deux, trois ou quatre fois sur lui-même, suivant sa grosseur, et en faire un tortillon; tenir ce tortillon de la main gauche ; de la droite, prendre la tête de baguette, y engager le tortillon et faire tourner la baguette de manière à' la visser de 5 ou 6 filets sur la ficelle. Cela fait, tenir l’arme verticalement,la crosse à terre, introduire la petite baguette dans le canon par la bouche , et la laisser descendre doucement jusqu’à ce que le'chiffon vienne buter contre la .bouche du canon, séparer alors la baguette de là ficelle.. L’arme étant ainsi préparée pour le nettoyage, cette opération peut, à la rigueur, être exécutée par un seul homme; mais il sera plus commode et plus expéditif d’y employer deux soldats. Dans ce cas, ils tiennent lé fusil horizontalement en le soutenant de la main gauche, lé premier (le propriétaire de fariné) par la poignée; le deuxième (l’aidé) pâr l’extrémité du fût. Chacun d’eux saisit de la main droite la ficelle par le bout qui est de son côté; puis ils donnent au chiffon un mouvement alternatif de va-et-vient dans toute la longueur du canon. A chaque mouvement,' le chiffon doit sortir complètement'du canon, et l’on doit avoit' soin dé ly faire rentrer par la partie qui est serrée dans le nœud, de la ficelle, pour éviter qu’il ne se retrousse et ne se coince pendant son trajet dans l’âme. Il est bon, quand l’un des soldats tire le chiffon de son côté,'que l’autre tende la ficellé en opposant'une légère résistance ; sans cette'précaution, fà-coup, qui se produit au moment où le chiffon quitte le canon, a souvent pour effet d’enlever la ficelle de la main du soldat dû côté opposé, et de la faire sortir entièrement du canon. " - Quand le nettoyage est fait par un homme seul, il soutient son arme de la main gauche, sous l’arrière du fût, pour tirer le chiffon de la bouche vers la culasse, et il la fait reposer sur la crosse pour le mouvement inverse. Une. précaution à observer dans ce cas consiste à attacher les bouts de la ficelle, d’une part, à l'extrémité du canon sous le guidon, et, d’autre part, au pontet, pour éviter que l’à-coüp dont on vient de parler ne fasse sortir la ficelle du canon à chaque mouvement de va-et-vient. Après une séance de tir ordinaire, si le nettoyage peut être exécuté immédiatement, il suffira de prendre ùn chiffon sec pour débarrasser le canon des résidus provenant du tir. Ce chiffon doit passer à forcément, et pour cela avoir à peu près les dimensions qui ont été'indiquéés ci-dessus. Cinq à six pasises de nettoyage suffiront ordinairement pour enlever les résidus. qu’un nœud simple, parce que ce dernier, une fois serré par les fortes tractions exercées pendant le nettoyage, est difficile ou impossible à défaire, tandis qu’avec le nœud gansé, on n’aura qu’à tirer le chiffon hors de la ganse et l’on défera le nœud en tirant sur les deux brins. • ...
— 17 — . Si le nettoyage n’a pas lieu tout de suite après lé tir, les résidus de- viennent plus durs et plus adhérents.; il est alors Nécessaire d’employer un chiffon huilé pour en débarrasser le canon. Ce chiffon s’emploie d'ailleurs comme il vient d’être dit pour le cbiffofi sec. L’intérieur du canon étant ainsi nettoyé, orï le graisse légèrement, ainsi que,la chambre, avec un chiflbn gras qui doit passer dans le canon sans forcement. Cela fait, enlever le mécanisme de répétition, et essuyer avec un linge sec l’intérieur de la boîte de culasse. Nettoyer soigneusement le lo- gement des tenons de fermeture, surtout s’il s’est produit pendant le tir des fuites de gaz par l’arrière : le soldat peut facilement faire ce nettoyage avec le petit doigt recouvert d’un chiffon.. Passer une curette dans la ca- vité où se. meut, l’extracteur, et sur toùt le pourtour de la tranche arrière du bouton du canon. Graisser légèrement l’intérieur de la boîte de culasse en remplaçant le chiffon sec p'ar un chiffon gras. Essuyer l'extérieur du canon et de la boîte de culasse, en se confor- mant à ce qui est dit ci-après pour l’entretien des pièces bronzées. Si l’arme n’a pas été exposée à l’humidité ou à la pluie, il sera inutile de dé- monter le fût, que l’on essuiera en place avec un linge sec, en même temps que les boucles. Si l’arme a été exposée à la pluie, le fût sera dé- monté, et traité comme il est dit plus loin, à l’article Monture. Essuyer la hausse, en enlevant, s’il y a lieu,' la vieille graisse avec un linge et des curettes. Passer la pièce grasse sur toutes les parties extérieures du canon et de la boîte dé culasse. En graissant la planche de hausse, faire jouer le cur- seur; graisser légèrement le pied et le ressort avec la brosse douce, en faisant jouer la planche autour de la charnière; mettre une goutte d'huile à la charnière. - Culasse mobile. — S’il ne s’est pas produit de crachements au tir, et si l'arme n’a pas été exposée à la pluie ou à une forte poussière, on net- toiera la culasse mobile sans la démonter. Essuyer extérieurement toutes les pièces avec un linge sec, principalement la tète mobile et la pointe du percuteur; nettoyer avec une curette le logement du percuteur dans la tète mobile. Passer ensuite la culasse mobile à la pièce grasse. . . Si les parties intérieures de la culasse mobile ont pu être atteintes, soit par les gaz de la poudre, soit par l’humidité ou la poussière, démon- ter entièrement la culasse mobile. Essuyer toutes les pièces intérieure- ment et extérieurement avec un linge sec, puis les passeï' à la pièce grasse et remonter la culasse mobile (moins la tête mobile). Au moment de remettre la culasse mobile en place dans la boîte de culasse, mettre une goutte d’huile aux rampes du cylindre et du chien, 3
— 18 — et'aux' crans du,chien, à l'arrondi du renfort antérieur du cylindre, à la griffe de l’extracteur, û la tranche arrière des tenons de fermeture. Si les pièces de la culasse mobile sont tachées de rouille, agir comme il est dit plus loin {pièces non bronzées). 1 Mécanismè de répétition, •— Essuyer ét passer à la pièce grasse les par- ties extérieures du mécanisme de répétition, notamment le logement de la cartouche dans l’auget : ce logement doit toujours être tenu en parfait état de propreté. . . i Il pourra être nécessaire,.si le fonctionnement de la répétition laisse à désirer, de démonter entièrement le mécanisme; mais ce démontage, ainsi qu’on l’a indiqué plus haut, ne doit être fait par le soldat,que sur l'ordre et en présence d'un officier. Dans ce cas,(nettoyer avec soin les axes et leurs trous dans l’auget et dans le corps du mécanismè, de manière à les débarrasser de la rouille et de la vieille graisse qui peuvent occasion- ner des duretés de manoeuvre. Essuyer et graisser légèrement toutes les pièces, et mettre imc goutte d’huile aux axes au moment de les replacer dans leurs logements. Le mécanisme dé répétition étant nettoyé et graissé, avant de le remon- ter sur l’arme^ mettre une goutte d’huile à la griffe d’arrêt de cartouche, au talon d’auget, à'la tête du ressort de levier de manœuvre, à la griffe et à la queue du butoir d’auget, à la goupille de. détente j à la tête de gâ- chette. Monture. — Le soldat ne démonte jamais la crosse ; il l’essuie en place avec un linge sec avant de remonter le mécanisme de répétition. S’il s’est attaché de là rouille au bois dans l’encastrement du pontet ou dans le passage du mécanisme de détente, l’enlever avec un morceau de drap imbibé d’huile. Le fût n’est séparé du canon que lorsque l’arme a été exposée à l’hu- midité ou à la pluie. Dans ce cas, le ..soldat doit l’essuyer avec le plus grand soin, de manière à enlever toute trace d'humidité, car cette humi- dité, en se propageant jusqu’au magasin de cartouches, oxyderait le res- sort à boudin et en arrêterait le fonctionnement. Si le logement du canon présente des traces de rouille, les enlever comme il est dit ci-dessus pour la crosse. Essuyer la partie visible du tube-arrêt de cartouche et du piston de magasin, graisser légèrement cette dernière pièce, et mettre une goutte d’huile au plan incliné du tenon d’attache du fût. Epée-baïonnette, garnitures, baguette. — Se conformer aux prescrip- tions générales indiquées ci-après.
— 19 — Pièces en fer ou en acier non bronzées. — Si elles ne sont pas touillées, les frotter avec un linge sec. Si elles présentent des taches de rouille, les frotter avec un linge huilé : il est bon de répandre d’abord un peu d’huile sur lés taches, et de laisser la rouille s’imbiber pendant quelques instants. Si les taches né peuvent s’énlévèr 'par ce moyen, employer la brique pulvérisée, tamisée et délayée dans la graisse; frotter avec un linge ou une brosse rude. Essuyer ensuite avec un linge sec, et ne laisser ni briqué ni aucune autre substance dans les trous des vis ou dans les encastrements. , La brique à employer est la brique: cuite: ordinaire, de couleur rouge ou rouge pâle; elle doit être exempte de gravier, silex, verre ou mâche- fer ; la surface extérieure ne doit présenter aucune trace de vitrification. Le chef armurier réduit la brique en poudre aussi fine que possible, soit avec un pilon dans un mortier, soit avec un marteau sur une plaque métallique, et la passe successivement dans deux tamis en fil de fer ou en laiton, le dernier tamis étant du n° 80. Il peut employer aussi, pour le deuxième tamisage, le tamis de soie extrafort n° 70. La brique est four- nie aux soldais, pulvérisée et tamisée, par le chef armurier. L’emploi de la brique anglaise est à éviter pour le nettoyage; celui de l’émeri et du grès est formellement interdit au soldat. Si l’oU ne peut enlever la rouille par l’un des procédés précédents, porter l’arme chez l’armurier. Les pièces étant nettoyées, les passer à la pièce grasse. Mettre une goutte d’huile sur les filets des vis après avoir enlevé la vieille graisse. Pièces bronzées ou bleuies. —L’emploi de la brosse, et à plus forte rai- son de la brique, est interdit pour le nettoyage des pièces bronzées; on ne doit employer que des chiffons de linge ou de drap exempts de pous- sière. Si la pièce bronzée n’est, pas rouillée, la laver au besoin avec un linge mouillé, puis l’essuyer avec un linge sec. Si elle est touillée, la frotter avec un linge ; sec ou un morceau de drap légèrement gras; lorsque ce moyen est insuffisant*, les pièces doivent être portées chëzïarmurier. • Les pièces nettoyées, les passer à la pièce grasse. Pièces en bronze de nickel ou en laiton. — Ces pièces se nettoient avec du tripoli ou de la brique pilée et un peu de vinaigre ou d’eau-de-vie. Frotter avec un linge ou un morceau de drap, et jamais avec une brosse ou une curette. Les pièces en bronze de nickel ou en laiton ne doivent pas être grais- sées.
— 20 — 2’ Nettoyage après les exercices. . Retirer de la boîte la entasse mobile ; passer à l'intérieur du canon, avec Ja ficelle,'un chiffon sec, puis un chiffon gras; essuyer et graisser toutes les parties extérieures de l’arme, y compris les pièces de la culasse mobile. Si l’arme a été mouillée, on devra en effectuer le nettoyage complet conformément aux indications données dans le paragraphe précédent [nettoyage après le tir). Observations générales. Le soldat doit, toutes les fois que cela est possible', nettoyer son arme immédiatement après s’en être servi; tout retard dans le nettoyage le rend plus long et plus difficile à bien exécuter. Le nettoyage doit être borné strictement à l’enlèvement de 1a poussière, de l’humidité, desimpurelés ou delà rouille superficielle qui Ont pu être occasionnées par les exercices ou par le tir; il ne doit jamais être poussé assez loin pour amener une usure accentuée et par suite un changement de forme et de dimensions des pièces. Le poli brillant pour les pièces en fer ou en acier non bronzées est expressément défendu. Dans les chambres, les armes sont au râtelier, toujours déchargées et le magasin vide, le chien au cran de sûreté, et l’auget relevé dans 1a posi- tion du tir coup par coup. Les pièces en fer ou en acier doivent être légèrement onctueuses; quand le soldat doit se servir de son arme, il l’essuie avec un linge sec. Le graissage des armesdoit être renouvelé au moins une fois par semaine. § 3. Objets nécessaires pour i?entretien des armes. Chaque soldat armé du fusil Mlc 1886 doit avoir, outre les accessoires indiqués (Chap. I, § 2) : Une ficelle d’au moins 2m5o^; Une boite.cn fer-blanc renfermant de la graisse, une pièce grasse en drap, une brosse douce à graisser; Quelques morceaux de vieux linge; Des curettes en bois’tcndre. Une fiole d’huile doit, en outre, être placée à chaque râtelier d’armes à la disposition des soldats. . § A. Entretien des armes en magasin. . .Les fusils Mle 1886 conservés en magasin sont placés au râtelier, munis de leur épée-baïonnette avec le fourreau, 1a culasse mobile ouverte et le chien tourné à gauche de manière que le ressort soit h l’abattu. Voir à la fin de la présente Instruction liiNote ministérielle relative a la fourniture et au remplacement de ces ficelles dans les corps de troupe.
— 21 — La petite baguette et le tournevis sont suspendus à l’anneau de grena- dière par une ficelle ou un fil de fer. Les fusils en magasin doivent toujours être maintenus en parfait état d’entretien et de propreté, de manière à pouvoir être mis, à tout moment, entre les mains des troupes. Les parties en fer’ ou en acier doivent tou- jours être graissées convenablement. Le graissage complet des fusils en magasin doit être renouvelé tous les six mois. Pour cette opération, démonter complètement les armes, y compris la crosse, le tube-arrêt de piston et le ressort de magasin^. Enlever , avec soiu la .vieille graisse, surtout dans les logements des axes et des vis, et sur les.filets des vis et de leurs écrous. Examiner l’état du ressort à boudin de magasin; le nettoyer et, s’il y a lieu, le dérouiller soigneusement; nettoyer également avec un cbiflbn gras le magasin et le logement du tube-arrêt depiston. Quand toutes, les parties de l’arme sont bien propres, les graisser à nouveau et les remonter. Le graissage des armes en magasin doit être un peu plus fort que celui des armes dans les chambres, surtout pour les parties en fer ou en acier non bronzées; les pièces en bronze de nickel ou en laiton ne sont pas graissées. S 5. Graisses et huiles employées pour l’entretien des armes. Les graisses et huiles à employer, pour l’entretien des armes sont :. La graisse d’armes; ' L'huile d’olive épurée; L'huile de pied de bœuf; La graisse minérale Farez et Boulanger, dite graisse verte; La graisse et l'huile minérales, dites graisse et huile Marbeck. La graisse verte doit être employée exclusivement pour le graissage des armes en magasin; elle n’est pas admise pour l’entretien des armes dans les coips de troupes, parce que sa viscosité et son peu de consistance en rendent le transport et l’emploi incommodes pour les soldats. Voir, dans l’instruction du 30 août 1884 sur les armes et munitions en service, art. ag, les détails sur l’emploi de cette graisse, ainsi que sur la prépa- tion, l’épuration et l’emploi de la graisse d’armes, de l’huile d’olive et de l’huile de pied de bœuf. • L’emploi de la graisse et dé l’huile Marbeck est autorisé spécialement pour l’entretien des armes en service dans les corps; ces ingrédients*sont « (>) La méthode la plus simple pour démonter le tubc-arrèt consiste à chasser la goupille, pendant que le fut est encore sur le canon, puis, après avoir enlevé l'embouchoir et la grena- dière, à tirer sur le fut en le maintenant contre le canon, de manière à dégager le tube* arrêt de son logement.
— 22 — fournis par l’inventeur aux conditions indiquées dans la décision minis- térielle du 6 janvier 1886. La graisse Marbeck de bonne qualité est une substance de couleur blanchâtre ou légèrement jaunâtre, sans odeur, très ' onctueuse et s’étendant bien sous la brosse. Elle doit avoir, à la tempéra- rature ordinaire, une consistance analogue.à celle de la graisse d’armes, dont elle se distingue.par la couleur. .Ce degré de consistance est néces* saire pour que la graisse soit transportable en toute saison dans les boîtes à graisse des soldats; on devra doué: exiger1 du fournisseur que ses. pro- duits soient, à cet égard,.dans des conditions satisfaisantes. L’huile Marbeck a là couleur jaune à reflets verdâtres qui caractérise les oléoriaphtes; elle ne doit pas avoir d’odeur sensible. Elle est un peu moins onctueuse que. l’huile d’olive, et surtout que l’huile de pied de bœuf. L’huile et la graisse Marbeck ont, comme les autres produits exclusi- vement minéraux, l’avantage de ne. pas former cambouis 1 et de ne pas attaquer les parties en bronze de nickel ou en laiton. . 1 1 1 ; ..'h - ' • j - • CHAPITRE III. ENCAISSEMENT DES FUSILS MODÈLE 1886. On utilise provisoirement, pour le transport des fusils Mlc 1886, les caisses à tasseaux pour fusil Mlc 1874 (Instruction du 30 août '1880, chap. Il, art. 21), après en avoir aménagé l’intérieur de la façon suivante : Description Former à chaque bout de la caisse une coulisse de 4o millimètres de de la «ussc. largeur environ, au moyen de deux liteaux fixés contre les côtés de la caisse. Dans chacune de ces coulisses se placent 4 tasseaux pour fusil, savoir : un tasseau de fond, de 65 millimètres de hauteur, deux tasseaux intermédiaires, de 129 millimètres de hauteur, un tasseau de.dessus, de 80 millimètres de hauteur. Ces tasseaux ont 4o millimètres d’épaisseur; ils sont entaillés pour recevoir les crosses et les bouts des canons, les en- tailles pour crosses d’un des bouts de la caisse étant placées en regard des entailles pour canons de l’autre bout, et réciproquement. Ces entailles traversent toute l’épaisseur des tasseaux.; elles sont disposées dans l’ordre suivant.: Dans le tasseau de fond, alternativement trois entailles de becs de crosse et trois entailles de bouts de canon; Dans chaque tasseau intermédiaire : en bas.; trois entailles de talons de crosse, qui complètent .les entailles de crosses en se superposant aux entailles du tasseau inférieur; au-dessus, trois entailles de becs de crosse, et, alternant avec celles-ci, trois entailles de bouts de canon; t Dans le tasseau de dessus, trois entailles de talons de crosse. Toutes ces entailles doivent être garnies de bandes de drap ou de
— 23 — feutre, pouripréserver les crosses, et surtout les'bôuts de canon et les guidons, 4es chocs et des frottements contre le bois. Former ën outre deux coulisses intermédiaires; à droite et à gauche du milieu de la caisse, l’axe de chaque coulisse à 176 millimètres de ce mi- lieu; ces coulisses sont établies sur toute la hauteur de la caisse avec des liteaux de 22 millimètres sur 10; leur largeur est de 28 millimètres. Un petit bout de liteau est cloué dans chaque coulisse près dû fond dé la caisse, de manière à ménager un vide de 3ô millimètres entre le fond de la caisse et le dessous des tasseaux placés dans la coulisse. Chaque coulisse intermédiaire reçoit 4 tasseaux de fusil : un tasseau de dessous (hauteur : 44 millimètres); deux tasseaux intermédiaires (hau- teur : 129 millimètres); un tasseau de dessus (hauteur : 100 millimètres). Dans ces tasseaux sont pratiquées des entailles pour le passage des boîtes de culasse et des fûts, savoir : 1 Dans le tasseau de fond, 3 entailles demi-rondes pour fûts; Dans chaque tasseau intermédiaire : à la partie inférieure, alternative- ment 3 entailles rectangulaires pour boîtes de culasse et 3 entaillés demi- rondes pour fûts, complétant les entailles pour fûts du tasseau inférieur; à la partie supérieure, 3 entailles pour fûts comme ceUes du tasseau de fond; Dans le tasseau de1 dessus, alternativement 3 entailles rectangulaires et 3 entailles demi-rondes; comme celles de la partie inférieure des tasseaux intermédiaires. - ' ' Les entailles rectangulaires ont le dessus légèrement taillé en biseau; leur hauteur varie de 65 à 68 millimètres sur une largeur de 34 milli- mètres environ. Le fond dé ces entailles, ainsi que celui des entailles pour fûls; doit être garni de bandes de drap. Lés trois anciennes coulisses de la caisse pour fusils M*° 1874 servent à Recevoir les tasseaux d’épées-baïonnettes. A cet effet, la hauteur de ces coulisses a été réduite à 9 centimètres environ 'par un troisièmé liteau cloué entre les deux autres. Dans chacune des deux coulisses laté- rales, on place un tasseau de dessous d’épées-baïqnnetles, portant 9 entailles demi-circulaires d’environ 20 millimètres de diamètre, et un tasseau de dessus non entaillé. Dans la coulisse médiane, on place un tasseau de dessous portant 9 entailles demi-circulaires d’environ 1 o millimétrés de diamètre, et un tasseau de dessus portant des entailles semblables, qui alternent avec celles du tasseau inférieur. Enfin à chaque bout de la caisse, une boite d’accessoires repose sur le tasseau de dessus de la coulisse du bout. Elle est maintenue dans une coulisse formée par un bout de liteau cloué à 8 centimètres environ du bout de la caisse; chacune de ces boîtes est formée de quatre planchettes de sapin (un fond, un côté, deux bouts); le deuxième côté est constitué par le fond de la caisse.
_ 24 — Chargement Le chargement de la caisse comprend : 18 fusils en trois couches de « »emsse, g, crosses et les canons alternés dans chaque couche; 18 épées- baïonnettes en une seule couche, 9 à droite et 9 à gauche, les extrémi- tés des fourreaux se croisant dans lès tasseaux du milieu, les pommeaux appuyés contre les boite's d’accessoires; enfin, dans ces boîtes, les acces- soires des 18 fusils, savoir : 18 petites baguettes et 18 tournevis. On doit toujours, en chargeant une caisse, s’assurer que les épées- baïonnettes et les fusils portent bien les mêmes numéros matricules. Adaplutiou On peut placer, dans les caisses pour fusils Mle 1886, les acces- <le la caisse . , . - . . * . pour fusils m1* 1886 soires nécessaires a 1 adaptation de ces caisses au transport des fusils au transport 1 . . des fusils m'* 1878 Mle 1874. Dans ce cas, ces accessoires sont fixés, partie sous le cou- cl inversement. . , 1 • <1 # vercle, partie sur le fond de la caisse, dans le vide ménagé sous les cou- lisses intermédiaires pour tasseaux de fusil, savoir : Sous le couvercle, les tasseaux de. dessus et intermédiaires de fusil, el les tasseaux de dessous d’épée-baïonnette, fixés par douze vis à bois; Sur le fond de la caisse, les tasseaux dé fond, les tasseaux de dessus d’épée-baïonnette, et les planchettes, fixés par un liteau de recouvrement el six vis à bois. Lorsqu’on veut transformer une caisse pour fusils M,c 1886 en caisse pour fusils M!c 1874,011 met en place, dans la caisse, les accessoires affé- rents à ces derniers fusils, et l’on fixe à leur place, sous le couvercle et sur le fond, les accessoires pour fusils M!c 1886. Mais, tous ces accessoires ne peuvent trouver place dans la caisse : les tasseaux intermédiaires de fusil doivent être mis dans une caisse spéciale. Une instruction collée sous le couvercle indique en détail, avec dessins * à l’appui, la manière de disposer et de fixer les accessoires au fond et sous le couvercle des caisses, suivant que l’on veut charger celles-ci en fusils M,c 1874 ou en fusils Mlc 1886. CHAPITRE IV. RÉPARATIONS AU FOSIL MODÈLE 1886. Prescriptions générales. Les indications contenues dans le présent chapitre ont un caractère essentiellement provisoire; elles sont, du reste, en général, plutôt dés recommandations que des prescriptions proprement dites. On ne.pourra, en effet, formuler de règles précises sur les réparations à faire au fusil M,c 1886 quê lorsque l’expérience aura fait connaître avec certitude la nature des dégradations occasionnées par le service, et les meilleurs moyens d’y remédier. D’une façon générale, les armuriers ne devront pas perdre de vue que le bon fonctionnement du fusil Mlc 1886, au point de vue du tir et de la marche du mécanisme, dépend essentiellement de
— 25 — l'exactitude de ses dimensions, et que, par suite, il y a un intérêt de pre- mier ordre à éviter l’abus des réparations, qui ont presque toujours pour effet de modifier les dimensions des piècès. On devra donc être tolérant pour les petites dégradations ou défectuosités qui se présenteront dans le service,-si elles-ne compromettent ni le tir, ni la marche du mécanisme, ni la solidité de l’arme, ni sa conservation. - Les chefs armuriers devront d’ailleurs se reporter, pour les réparations au fusil M,e 1886 sur lesquelles le présent chapitré ne donne aucune in- dication, aux prescriptions du chapitre II de l'instruction du 30 août Î88h, art. 3o èt suivants (Réparations aux armes M*° 187/1. 1866-1874)- . I. . .. SI. Canon. Canon proprement dit. Lorsque l’intérieur du canon présente des taches de rouille que le soldai n’a pu faire disparaître avec le chiffon huilé, le chef armurier doit essayer de les enlever en huiltint fortement les parois du canon, laissant reposer un ou. deux jours, puis passant à forcement dans l’âtne un ou plu- sieurs chiffons de forte toile, jusqu’à ce que la rouille ait disparu. Ce mode de nettoyage sei’â suffisant si la rouille* est tout à fait super- ficielle, niais s’il s’était déjà produit sur les parois de l’âme des piqûres d’une certaine profondeur, le chiffon ne pourrait enlever les petits grains de rouille qui sont logés dans ces piqûres, et qui, si on les y laissait séjourner, propageraient f oxydation dans l’intérieur du métal. Dans ce cas, les chefs armuriers pdûrront remplacer le chiffon par un petit gralte- brosse en fil de Jaiton, analogue à la brosse-écouvillon décrite dans l'instruction du 30 août 188h, art. 31, § 6. Ce gralte-brosse devra être fait avec des bouts de fil de laiton de 10 à ) 2 millimètres de longueur, montés sur un fil de fei' conformément aux indications de l’instruction précitée; ce fil de fer sera terminé par deux petites boucles pour l’attache de la ficelle qui doit servir à manœuvrer le gralte-brosse. Le nettoyage fait avec le gralte-brosse, et terminé avec le chiffon, dé- barrassera le canon dé la rouille proprement dite; mais il pourra laisser subsister de pètités piqûres plus ou moins apparentes sur les parois du métal. Tant que ces piqûres ne nuiront pas à la régularité du tir, l’arme sera maintenue en service; si elles s’aggravent suffisamment pour avoir line influence fâchedse sur les résultats du tir, l’arme sera mise de côté pour être réparée en manufacture. En aucun cas, le chef armurier ne devra passer un canon à l’émeri au moyen du'cylindre'de plomb. ' Voir Instruction du 3o août 1884, art. 31, § 2. Gtition ront lié intôrîcurrmrnl. Polir la chambre à rëmcrî.
Bavures » rentrée de la chambre. Cas de remplacement du canon. — 26 — En raison de la distance qui existe depuis l'échancrure de la boite de culasse jusqu’à l’entrée de la chambre, il sera bon de;verser le plomb dans la chambre par un petit tube en métal, de 3o millimètres environ dehauteurj et placé dans la boîte de cidasse de manière que son ouver- ture inférieure se raccorde avec.l’entrée de la chambre. Ce tube, évasé vers le haut suivant le diamètre de la boîte de culasse, doit présenter un léger étranglement à i centimètre environ au-dessus de l’ouverture infé- rieure, pour qu’on puisse le séparer du plomb dans le cas où le niveau de celui-ci aurait dépassé la chambre et serait monté de quelques milli- mètres dans le tube. Ces bavures ne doivent donner lieu à - réparation que si elles occa- sionnent des difficultés d’extraction d’étui. La réparation se fait alors conformément aux prescriptions du paragraphe 9 de l’article 31 de l’instruction du 3o août i884; mais, avant d’empîbyer la fraise, le chef armurier doit toujours essayer de faire disparaître les difficidtés d’ex- traction en polissant la partie bavurée avec un cylindre de bois entouré de papier émeri N° o. La fraise montée pour enlever les bavures dans la chambre du fusil M’° 1874 ne peut servir pour la chambre du fusil M,e 1886, à cause de la différence de conicité des deux chambres. Les chefs armuriers devront donc se procurer en manufacture une fraise, un conducteur et. des ron- delles de forme et de dimensions appropriées' à celles du fusil de 8 milli- # mètres. Quant à la fraise montée pour refaire le chanfrein, elle peut être employée pour le fusil de 8 millimètres; mais on devra changer les deux conducteurs de la fraise dans la chambre et dans le canon. Le canon est à remplacer dans les cas suivants : (a) Lorsqu’il est traversé entièrement par le .cylindre vérificateur de rebut, dont le calibre est fixé provisoirement à 8mm 20; (à) Lorsque le diamètre de l’entrée de la chambre atteint ou dépasse la dimension maxima, fixée provisoirement à i4mm 10; (c) Lorsque, par suite d’usure de la tranche postérieure du bouton du canon, la feuillure s’est agrandie au delà de la dimension maxima (provi- soirement 2”m3), sans qu’on puisse corriger le défaut par le rempla- cement de la tête mobile; (d) Lorsque les filets du bouton présentent des arrachements graves, surtout si ces arrachements portent sur plusieurs filets consécutifs; (e) Lorsque le canon présente en un point quelconque une crique ou une doublure, si petite qu’elle soit; (/) Lorsqu’il est fortement bagué, ou lorsqu’il présente à la bouche un évasement ou une ovalisation qui nuise d’une façon marquée à la régu- larité du tir;
— 27 — (</) Enfin, lorsqu’il a subi des dégradations quelconques que l’on ne saurait réparer sans compromettre la solidité du canon où la régularité de son tir. Guidon et tenons. L’embase du guidon fait corps avec le canon et 'par suite ne donnera Guidon, pas lieu à remplacement. Quant à la partie rapportée, sa hauteur et les faibles dimensions du grain d’orge l’exposent à des mutilations qu’il sera nécessaire de faire disparaître, si elles nuisent à la netteté de la visée. Dans ce cas, le chef armurier devra toujours chercher à ramener le métal vers le haut, de manière à restituer au sommet du guidon son profil et sa fauteur primitifs. Si le grain d’orge est trop mutilé pour que celte condition puisse être remplie, on remplacera la partie rapportée du guidon. Le remplacement de cette partie rapportée pourra encore être nécessité par la position défectueuse dé l’embase du guidon sur le canon; dans ce cas, la réparation devra être faite en manufacture W. Le petit tenon fait corps avec le canon. Si une mutilation ou une dé- Petit tenon gradation quelconque siwvenue aux plans inclinés rendait difficile le placement de l’épée-baïonnette, on les réparerait avec précaution, mais sans jamais loucher à la tranche arrière du petit tenon, dont l’usure amè- nerait le ballottement de l’épée-baïonnette. 11 est soudé à l’étain. Pour remplacer ou ressouder un grand tenon, Grand tenon, opérer comme pour le pied de hausse. (Instruction du 3o août 188/j, art. 33, § i). Hausse. Les principes d’après lesquels se font les réparations à la hausse Mlc 1874 sont applicables à la hausse Mlc 1886. Il y a seulement lieu de recommander aux chefs armuriers, lorsqu’ils ont à rafraîchir un crah de mire, d’enlever avec précaution les bavures ou les mutilations sur.les bords du cran, sans altérer sa forme ou ses dimensions. Après le remplacement d’un pied de haüsse bu d’un curseur, vérifier avec soin les hauteurs de mire correspondant au placement du curseur sur les différents gradins du pied. Botte de culasse. Le polissage intérieur de la boîte de culasse s’exécute comme il est Polissage intérieur x 0 tic la boîte de culasse. M Ce cas ne pourra se présenter que très rarement, et seulement avec les armes de pre- mière fabrication, dont l'embase de guidon ne porte pas le trait de repère indiquant la posi- tion du plan de symétrie de l’arme.
— 28 — dit (art. 34, § i de l’instruction du 3o août i884), lorsque ses parois sont fortement rouillées ou présentent des rugosités qui gênent le mou- vement des pièces de la cidasse mobile. Mais le polissage à l’émeri peut être insuffisant si, par suite du tassement des épaulements d’appui des tenons de fermeture, il s’est produit un refoulement du métal qui gêne ou empêche le mouvement de rotation delà tête mobile. Dans ce cas, rectifier l’intérieur de la boite avec un alésoir de 18mm 6, terminé par un chanfrein de omm 5, et taillé en dents de scie droites sur là partie chan- freinée seulement; finir, si c’est nécessaire, avec un rodoir en cuivre. J1 pourra arriver que, l’âme de la boîte de culasse étant bien alésée et polie, on éprouve encore des difficultés dfe rotation de la tète mobile. Si ces difficultés ne proviennent pas de défauts existant sur la tête mobile elle-même, ce qu’il est facile de reconnaître, on devra en chercher la cause dans des dégradations (bavures, rouille, grippements, etc.) sur- venues dans le logement des tenons ou sur les épaulements d’appui. Pour les faire disparaître, il sera nécessaire de déculasser, mais on devra, en polissant celte partie de la boîte, éviter avec le plus grand soin d'attaquer la partie plane des épaulements d’appui, ce qui aurait pour résultat l’agran- dissement de la feuillure. lldpuimliimiiuux rampes de la boite de cul;is*c. Logement , du mëcaidsmc de répétition dans la l>oilc. Cas do remplacement de la boite de culasse. Les réparations aux rampes antérieure et postérieure de la boîte de culasse se font d’après les principes et avec les précautions qui sont indi- qués dans l’instruction du 3o août 1884 pour la rampe hélicoïdale de la boîte M,c 1874 (en supprimant ce qui est relatif à la partie plane du rempart). Les réparations à la partie inférieure de la boîte de la culasse ne peuvent présenter aucune difficulté. On ne devra jamais toucher à la face inférieure plane des butées de relèvement d’auget. Le remplacement de la boîte de culasse est toujours exécuté en manu- facturé; il doit avoir lieu dans les cas suivants : (a) Si les filets de l’écrou pour le bouton du canon présentent des arrachements graves, surtout si ces arrachements portent sur plusieurs filets consécutifs; • . (6) Si la boîte de culasse peut se visser entièrement à la main sur le canon ; (c) Si, par suite d’usure ou de refoulement des épaulements d’appui des tenons, la longueur du logement des tenons atteint une dimension telle qu’on ne puisse, en remplaçant la tête mobile, ramener la feuillure entre les limites réglementaires; (d) Si les filets de l’écrou d’une des vis de la boîte sont usés au point qu’on ne puisse, après un nouveau taraudage de l’écrou, y ajuster une
— 29 — vis neuve ayant le diamètre*maximum (voir le tableau à la fin du présent chapitre)^ (e) Si la Boîte présente une crique ou une doublure quelconque, ou si elle a subi une déformation telle que là réparation ne'puisse avoir lieu sans compromettre la solidité de la boîte. § 2, Culasse mobile. Les prescriptions de l'instruction du 3o août 1884 (art. 3y et suivants), pour là réparation et.le remplacement des pièces de la culasse mobile M!® 1874, sont applicables <\ la culasse mobile M'® 1886, en ce qui concerné' le .manchon, le percuteur, le ressort à boudin et le chien. Les conditions de rebut de ces pièces sont les mêmes dans les deux mo- dèles, abstraction faite toutefois, pour le chien M'® 1886, de la condi- tion de rebut tirée de la réduction de diamètre de son corps cylindrique. । Le chien porte en outre,' dans le M1® 1886, un éloulëaa-arrêloir de manchon, qui n’existe pas dans le modèle i8y4; le remplacement de cet arrètoir ne peût donner lieu à .aucune difficulté. En ce qui concerne la tête mobile, le cylindre et l’extracteur, les pres- criptions relatives au modèle 187/1 ne s’appliquent, qu’en partie au mo- dèle 1886. On observera, pour ces pièces, les recommandations suivantes : Tête mobile. Il peut arriver que, par suite d’un tassement de métal dû au tir ou U Tenons de fermeture, la manœuvre de la culasse mobile, il se produise des bavures au bord ex- térieur des tenons de fermeture. Enlever ces bavures, sans recuire, avec une tige à l’émeri du une pierre à l’huile ; ne pas toucher à la tranche ar- rière des tenons’. Si le fond de cuvette est fortement rouillé, enlever la rouille sans cher- Cuvette de tête mobile, cher à faire disparaître* les gravures, pour ne pas agrandir la feuillure. Éviter également de toucher à la tranche antérieure plane de la tête mo- bile; on diminuerait ainsi la profondeur de la cuvette, et il pourrait en résulter que pendant l’extraction l’étui, n’étant plus assez soutenu par le bas, tombât dans l’auget. - Lorsque la feuillure s’est agrandie au point de recevoir le vérificateur Agran<ii»semcni . „ .. . , <!c la feuillure, maximum 2mm3, cet agrandissement peut tenir a . des causes diverses : matage'des tenons de fermeture, augmentation de la profondeur de la cuvette, agrandissement du logement des tenons, provenant lui-même soit de l’usure ou du matage des épaulements d’appui dés tenons, soit de l’usure de la tranche du bouton du canon. Ce dernier cas.ne se présen-
— 30 — tera sans doute que très exceptionnellement, et'il est probable que l’agran- • dissement de la feuillure proviendra ordinairement de la combinaison des trois causes énumérées en premier lieu. Quoi qu’il en soit, oh cherchera tout d’abord à faire disparaître le défaut en remplaçant la tète mobile. Ajustage Dans la mise en place d’une nouvelle,tête mobile, on s’assurera d’abord d'une 1 nouvelle tôle mobile. qu’elle s’ajuste bien sur le percuteur et le cylindre, savoir : < La tète mobile doit s’engager facilement sur le percuteur, et la pointe du percuteur ne doit pas être gênée dans le.canal de la tète mobile, tout en remplissant le trou du fond de la cuvette, de manière à n’avoir dans ce trou que le jeu strictement nécessaire pour sa marche. La tête mobile doit se placer facilement sur le cylindre, le collet'bien ajusté dans son logement, sans toutefois que la rotation soit gênée, la tranche postérieure du corps cylindrique s’appuyant exactement contre la. tranche antérieure du cylindre. Quànd on fait entrer le boulon de tète mobile à fond dans son logement, le trou du collet doit se trouver bien en regard de la vis d’assemblage, de manière qu’en vissant celle-ci, elle pénètre dans son trou sans frotter inégalement, et en même temps sans laisser le moindre jeu à la tête mobile. Le bouton doit être ajusté dans son logement de façon que sa tranche antérieure soit en contact avec la tranche antérieure du logement; cette condition est nécessaire poiw que le choc de la tête mobile contre la butée de la boîte de culasse, quand on ouvre le tonnerre-, soit transmis au cylindre et non à la vis d’assemblage. Enlin les fentes pour l’éjecteur el pour la tète de gâchette doivent être dans le prolongement l’une de l’autre sur le cylindre et sur la tête mobile. Cette dernière pièce ainsi ajustée, on placera la culasse mobile sur l’arme pour régler la profondeur de la feuillure. Vérifier lôut d’abord que l’on peut rabattre sans difficulté le levier du cylindre.pour fermer le tonnerre; il pourra arriver, en effet, que les tenons, en raison du léger excès de lon- gueur qui leur est laissé sur les têtes mobiles‘de rechange,-ne puissent entrer dans leurs logements. Dans ce cas, entamer la tranché arrière des tenons avec une tige à l’émeri, jusqu’à ce que la fermeture ait lieu-sans frottement. Réglei’ ensuite la profondeur de la feuillure entre -2mmo et • 2mmi en fraisant la cuvette de la tête mobile, comme il est dit dans l’instruction du 3o août 1884, art. 37,$ 6. Si l’on peut rabattre immédiatement les tenons de la nouvelle tête mo- bile dans leur logement, ce sera un indice de l’agrandissement de ce lo- gement dans la boîte de Culasse. Vérifier tout d’abord, avant de fraiser la cuvette, que la feuillure est inférieure à 2’“nîi ; si elle est supérieure à cette dimension,'essayer une nouvelle tête mobile, choisie parmi celles qui ont la plus grande longueur de tenons; Si après ce changement, la feuillure est encore supérieure à 2“mi, on devra en conclure que l’arme
— 31 — ne peut être réparée par le changement de la tête mobile, et elle devra être envoyée en manufacture pour y recevoir une nouvelle boîte de culasse ou, si le défaut vient de l’usure du boulon du canon, un nou- veau canon. Outre le cas d’agrandissement de.la feuillure, la tête mobile est à rem- ca*<ic remplacement ° . • «le la tête mobile, placer si elle présente une crique quelconque, et si le trou pour le per- cuteur sur le fond de la cuvette atteint 3““6, le diamètre normal étant de 2“““5. Extracteur. Quand un extracteur a perdu de sa bande et donne lieu à des franchis- Franchissement* . . . i • i i ^tracteur» semenls, on peut le réparer en le recintraût et lui donnant la trempe anglaise. Si ce moyen ne réussit pas, on le retrempera complètement comme un ressort, c’est-à-dire à l’eau, avec recuit à l’huile flambée. L’extracteur peut encore donner lieu à des franchissements : si la pente du plan incliné de la griffe est trop faible; si le bord inférieur de la griffe a trop d’épaisseur, si la griffe baille. Rectifier ces défauts comme il est dit pour l’extracteur Mlc 187Z1.. (Instruction du 3o août 1884, art. 38). Quand on remplace un extracteur, avoir soin que le talon soit ajusté Remplacement * i a n 4 t • 1 1 ** • æun cxlpoc^llp* dans son logement de façon que 1 extracteur n ait absolument aucun jeu longitudinal. Si; en effet, il y avait du jeu entre la partie arrondie du talon et le devant du logement, l’extracteur pourrait se déplacer vers l’avant dans le mouvement d’extraction de l’étui, et celui-ci tomberait dans l’auget. Cylindre. Lorsque des refoulements, bavures ou grippements se sont produits à iinmpc du cylindre 1 , r 1 et arrondi la rampe hélicoïdale et à 1 arrondi du renfort anterieur, on les répare, du renfort sans recuire la pièce, en matant le métal et en polissant ensuite à la lime douce. Si la rampe ou l’arrondi ne semblent pas avoir .une dureté suffisante, défaut qui est accusé par l’importance des refoulements ou des bavures, ' on doit les retremper après la réparation. A cet effet, s’il s’agit de la rampe, plonger la partie postérieure du cylindre, sur une longueur de 15 à 20 millimètres, dans un bain de plomb au rouge; quand la rampe est au rouge sombre, la saupoudrer deprussiale de potasse; replonger la rampe dans’le bain de plomb pendant une ou deux minutes, et tremper ensuite tout le cylindre dans l’eau; recuire au jaune la partie qui a été chauffée. S’il s’agit de l’arrondi du renfort antérieur, lui faire subir la même opé- ration, en le chauffant jusqu’à la nervure-guide.
Cas de remplacement du cylindre. Hciiforl du levier L’appui et le frottement de la queue du butoir d’auget. sur- Je renfort du cylindre pourront y déterminer des bavures et des refoulements de métal. Il n’y aura pas lieu à réparation tant que ces petits défauts ne gêne- ront en rien la marche du mécanisme; si la réparation paraît nécessaire, mater le métal avec précaution el terminer à la lime douce. Le cylindre est à remplacer dans les cas suivants : . (a) S’il présente en un point quelconque une crique ou une doublure; (6) Si, par suite de réparations à la rampe hélicoïdale, le cran de l’armé a dû être approfondi de telle sorte que le fond soit en retraite de imm5 sur la tranche postérieure du cylindre; i (c) Si les fdels de l’écrou pour la vis d’assemblage sont usés au point de ne pas permettre l’ajustage d’une vis neuve ayant le diamètre maximum. S 3. Mécanisme de répétition. HcmpluccmcnL d'un nu gel. Auget. < • 1 ' L’auget est livré aux chefs armuriers fini et trempé. Son ajustage sur le corps de mécanisme ne présente aucune difficulté; s’assurer seulement que le mouvement de rotation de l’auget autour de l’axe du levier de manœuvre, et celui du pivot de butoir dans son trou, se font librement, mais sans ballotter. L’auget étant monté sur le corps de mécanisme, l’intro- duire dans la boîte de culasse, vérifier qu’à l’abattu les cartouches du magasin y entrent sans difficulté, et qu’au relevé elles sont bien arrêtées par le bec d’auget, s’assurer que le dessus de la queue d’auget ne fait pas saillie dans la boîte de culasse, el que le butoir de relèvement se meut sans frotter et sans porter à l’arrière contre les parois de son logement. Pour l’ajustage de l’ancien arrêt de cartouche sur le nouvel augel, voir ci-dessous (arrêt de cartouche). Trempe <io r«uPei. La queue et le talon d’auget doivent avoir une grande dureté. S’il, se produit, au talon ou au butoir de relèvement, des refoulements de métal indiquant que ces parties n’ont pas la dureté voulue, il y aura lieu de les retremper. Employer dans ce cas le procédé de trempe au prussiate de potasse qui a été indiqué ci-dessus pour les parties frottantes du cylindre. Butoir d’auget. Ajustage <lii butoir daugel. 11 faut, dans le remplacement du butoir d’auget (le levier de manœuvre étant à la position du tir à répétition), régler la longueur de la queue, de manière qu’en rabattant lentement sur celle-ci le renfort du levier du cylindre, le butoir amène l’auget à la position .de l’abattu. Si la queue est
— 33 — trop longue (ce qu’on reconnaît à ce que le levier du cylindre n’est pas arrivé complètement à sa position pour la fermeture de la culasse mobile), il faut la raccourcir en passant son extrémité sur la meule; si, au contraire, elle est trop courte, il faut l’allonger en frappant avec un marteau vers le milieu de sa longueur. La partie de la queue du butoir qui vient au contact du renfort du levier du cylindre doit être dure, pour ne pas se raccourcir d’une façon appréciable par l’usage. Si elle vient à se refouler, remettre la queue à la longueur nécessaire comme il est dit ci-dessus, et la retremper de la manière suivante : Chauffer au rouge cerise, dans tin bain de plomb fondu, l’extrémité de la queue sur une longueur de A à 5 millimètres, la plonger dans l’eau et la repolir. Levier de manœuvre. Le levier de manœuvre est livré aux chefs armuriers fini et trempé. Mettre le levier en place, et le faire manœuvrer de manière à s’assurer que la came joue librement dans la griffe du butoir d’auget; dans le cas où le mouvement serait gêné, diminuer la hauteur de la came jusqu’à ce que le mouvement soit devenu libre. Trempe du butoir u uugcl. Ajustage du levier de manœuvre. Ressort de levier de manoeuvre. En cas d’usure ou de grippement du contour arrondi de la tête du VOS- Retremper le ressort, sort, le recuire au bleu, le rafraîchir, et le retremper en le chauffant au rouge cerise dans un bain de plomb, puis le plongeant dans l’eau froide. Arrêt de cartouche. L’arrêt de cartouche est livré aux chefs armuriers fini et trempé. L’arrêt de cartouche doit être réglé avec la plus grande exactitude, sans quoi, au lieu de contribuer au bon fonctionnement de l’arme dans la manœuvre à répétition, il serait au contraire la cause déterminante de plusieurs irrégularités. L’attention des chefs armuriers doit se porter notamment sur les points suivants : Réglage cl ajustage de i’an^l de cartouche. i° Forme de la griffe du ressort d’arrêt de cartouche. — La griffe doit être arrondie dans la partie en contact avec le bourrelet de la cartouche, de manière que, cette griffe s’abaissant, le bourrelet glisse sur l’arrondi à peu près comme sur un plan incliné.
— 34 — 2° Longueur de la griffe. — H importe que la griffe soit assez longue pour assurer l’arrêt de la cartouche. D’autre part, il rie faudrait pas qu’elle fût trop longue, car s’il y avait frottement de la griffe sur le cône posté- rieur de l'étui, le ressort à Boudin du magasin pourrait être impuissant à vaincre ce frottement; par suite, la cartouche n’entrerait pas complète- ment dans l’auget. 3° Forme du levier de Farrêt de cartouche. — Non seulement il importe que la griffe ne porte pas sur le cône postérieur de l’étui ; il faut encore que, le bourrelet de la cartouche ayant dépassé la griffe, ce bourrelet ne vienne pas frotter trop énergiquement sur la face supérieure du levier d’arrêt de cartouche : ce frottement pourrait produire les mêmes effets et avoir les mêmes inconvénients que ceux qui résultent de l’excès de lon- gueur de la griffe. Réglage de plan incliné du levier d'arrêt de cartouche. Après le réglage de la partie antérieure de l’arrêt de cartouche, il y a lieu de régler le plan incliné du levier, dont l’appui sur le talon de l’au- get doit maintenir cette dernière pièce dans ses deux positions de relevé et d’abattu. S’assurer, dans celte .opération, du rappel de l’auget, c’est-à-dire véri- fier que, l’auget étant relevé de 2 à 3 millimètres au-dessus des nervures du corps de mécanisme, le ressort d’arrêt de cartouche et d’auget le ra- mène à la position de l’abattu. Il faut, pour cela, qu’à l’abattu la distance entre l’arête du talon d’auget et l’arête supérieure du plan incliné du le- vier soit au moins égale à la demi-épaisseur du levier, c’est-à-dire à iœm25, et que le contact entre les deux surfaces ait lieu par l’arête su- périeure du levier, un léger jour existant à la partie inférieure entre le levier et le talon de l’auget. Dans le cas où, par suite d’usure, ces proportions viendraient à être modifiées, il suffira pour les rétablir d’allonger (sans le recuire) le grand bras du levier et de procéder au réglage comme il vient d’être in- diqué. Trempe Le plan incliné doit avoir une grande dureté ; si l’usure ou le refoule- du plan incliné. 1 .... ° ment du mêlai indique qu’il n’est plus à cet égard dans de bonnes condi- lions, on le retrempera, après l’ajustage, en le chauffant au rouge cerise dans un bain de plomb sur une longueur de 5 à 6 millimètres, et en le plongeant ensuite dans l’eau froide. Vérification Introduire dans le magasin deux cartouches, la première à bourre et de la hauteur . . . - .. . . , , de l'arrêt de cartouche, de diamètre minimum, la deuxième à bourrelet de diamètre maximum. Constater que les cartouches ont franchi sans difficulté l’arrêt de car- touche, et que la dernière a bien dépassé cet arrêt. Relever doucement l’auget en agissant sur le levier de manœuvre, et en maintenant en même
— 35 — temps l’auget avec le pouce de la main gauche, pour l’empêcher de re- monter brusquement. । ’ Cela fait, mettre l’auget doucement à l’abattu, tout en agissant sur le levier de manœuvre pour empêcher le mouvement brusque de descente de l’auget. lorsqu’il arrive à la fin de sa course. La cartouche à bourrelet maximum doit avoir passé l’arrêt de car- touche et entrer librement dans l’auget, tandis que la cartouche qui la suit doit être arrêtée par l’arrêt de cartouche. Si l’on relève de nouveau l’auget avec les précautions indiquées plus haut, la cartouche à bourrelet minimum ne devra passer l’arrêt de cartouche que lorsque l’auget aura parcouru la plus grande partie de sa course, et sera au plus à 3 milli- mètres de sa position relevée ; on est averti du moment du passage de la cartouche par le bruit sec qu’elle fait en venant frapper contre le bec d’auget. Corps de mécanisme. Quand il y aura lieu de remplacer un corps de mécanisme, on ajustera les anciennes pièces de la répétition sur le nouveau corps de mécanisme en se conformant aux indications données ci-dessus pour chacune d’elles. L’ajustage sur la boite de culasse ne peut d’ailleurs donner lieu à aucune difficulté. . . Mécanisme de détente. Dans la mise en place d’une nouvelle gâchette, veiller aux points sui- Gâchette, vants : l’œil ne doit forcer ni dans l’auget ni sur l’axe du levier de ma- nœuvre ; là tête doit être assez dure pour n’être attaquée que difficile- ment à la lime; la partie en saillie dans la boîte de culasse,.et contre laquelle le chien s’appuie à l’armé, doit avoir une direction perpendicu- laire à la ligne qui joint le point le plus bas de cette partie en saillie au centre de l’œil; dans la manœuvre de la culasse mobile, la tête de gâ- chette ne doit pas frotter contre la fente inférieure du cylindre. Pour les gâchettes en service, le réglage de la saillie de la tête de gâ- chette dans la boîte de culasse se fera comme il est indiqué dans l’in- struction du 3o août 1884, art. 35, pour la tête du ressort-gâchette Mlc 1874. On doit seulement faire observer que, dans le modèle 1886, il y aura lieu de régler la saillie de la tête si le chien n’est pas bien maintenu à l’armé, non seulement quand la gâchette fait complètement saillie dans la boîte, mais aussi lorsqu’on agit sur la détente de manière à appliquer ses deux bossettes contre la boîte de culasse. . Si le ressort de gâchette a perdu de sa bande, le recinlrer et lui donner Ressort de gâchette* la trempe anglaise; si ce moyen ne réussit pas, le tremper à l’eau, avec recuit à l’huile flambée. 5.
— 36 — Déicnic. Quand on remplace une détente, vérifier qu’en la tirant en arrière de manière à appliquer les deux bosséttes contre la boite de culasse, le chien réstc maintenu à l’armé, et que, en continuant le mouvement, le chien échappe avant que la détente ait touché l’arrière de la fente du pontet. Quand ce contact a lieu, la tête de gâchette doit être franchement en re- traite sur la paroi intérieure de la boite de culasse. La détente ne doit d’ailleurs ni frotter contre les parois de la fente du pontet, ni venir buter par son extrémité contre le corps arrondi du pontet. GoupilleMente. Comme pour le modèle 1874 (art. 35, S 3). S 4. — Monture. Fût. Remplacement du fût. Le fût est livré aux chefs armuriers, fini d’usinage, et les quelques opé- rations qui restent à faire pour son entier achèvement ne présentent au- cune particularité. Vérifier seulement, en y rapportant l’ancien tube-arrêt de piston, que l’évasement de ce dernier se raccorde bien avec les parois du magasin, puis, en plaçant le fût sur le canon, que l’ouverture posté- rieure du tube se présentebien concentriquement avec le trou de laboite de culasse pour le passage des cartouches. Petite cnturc. S’il se produisait une fente à la cloison du magasin vers l’avant du fût, ou si l’emplacement de l’embouchoir était usé ou dégradé de façon à ne plus maintenir convenablement cette boucle, on mettrait une petite enture, ayant les mêmes dimensions que la petite enture pour fusil Mlc 1874. . Le fût MIc 1886 ne devra jamais recevoir de grande enture. pièce au bord du fût, Les bords latéraux du logement de l’avant de la boîte de culasse dans dans le logement _ _ * , >• i r de la boite de cuias'c. le fût n ont qil une laible épaisseur, et pourront donner lieu a des fentes ou-’à dés cassures. Un défaut de ce genre pourra ordinairement être ré- paré par une pièce plaquée en queue d’aronde, s’étendant plus ou moins loin dans le logement du tonnerre du canon. TulxMitrOldc piston. Lorsqu’on remplace un tube-arrêt de piston, vérifier d’abord que le nouveau tube entre sans forcement dans son logement de la boîte de cu- lasse, qu’il n’est pas ovalisé et laisse passer librement les cartouches, que son rebord arrête bien le piston. Le mettre'ensuite en-place sur le bois, et vérifier qu’il se raccorde, à l’avant, avec les parois du ma- gasin. Le tube ne doit entrer qu’avec un certain serrage dans son loge- ment. Tenon de tnte-arrtt. Il peut arriver que, par suite de l’usure du plan incliné du crochet
— 37 — du. tenon de tube-arrêt de piston, il se produise un ballottement longi- tudinal du fût, par suite duquel le bourrelet de la cartouche s’engage entre l’extrémité du tube et la boîte de culasse. Le système de. répétition est aloi's enrayé. . . . Il faut, dans, ce cas, refouler vers l’avant le crochet dans sa partie infé- rieure ainsi qu’il est expliqué ci-après : Enlever le tube-arrêt de la monture. Recuire le crochet au rouge sombre. Introduire dans le tube un cylindre ayant le diamètre exact de son intérieur; serrer le tube dans l’étau, le tenon vers soi, l’avant de l’épaulement appuyé sur une mordache en tôle ployée bien d’équerre, le côté opposé au tenon placé dans un coussinet en bois présentant une rainure demi-circulaire au diamètre extérieur du tube; serrer convena- blement le tube entre la mordache et le coussinet. Frapper sur la partie extrême de la tranche postérieure du crochet au moyen d’un marteau et d’une chape de 10 millimètres carrés environ de section, en ménageant un épaulement de 4 millimètres environ près du tube, dans le prolonge- ment de la face extérieure dû tenon. Cet épaulement de 4 millimètres a pour but,, d’une part, de donner appui au fond du logement dans la boîte de culasse; d’autre part, d’indiquer que le crochet a été réparé. Quand le métal a été suffisamment refoulé et le plan incliné assez re- jeté vers l’avant pour empêcher tout ballottement longitudinal.du fût, rectifier les côtés et le raccordement de l’épaulement avec de petits ma- toirs, puis enfin à la lime. Pour donner.au- plan incliné une inclinaison constante, se servir d’un petit profil s’appuyant contre.la face extérieure du tenon. L’opération terminée, retremper la partie recuite et rétamer s’il y a lieu. Retoucher l’arrière du fût s’il y avait trop de forcement.dans la boîte de culasse. La réparation peut être faite plusieurs fois sur la même arme. Par suite, il y a intérêt à ne pas refouler le métal plus que ne l’exige le jeu longitudinal qu’a pris le fût W. On* peut le retremper lorsqu'il a perdu de sa bande et n’â plus la Ressort de magasin, force de chasser dans l’auget les dernières cartouches du magasin. A cet effet, remettre le ressort à la longueur en l’étirant, le chauffer dans du sable jusqu’à la couleur jaune et le plonger vivement dans l’eau. Après cette .opération, s’assurer de son bon fonctionnement. (>) Celte réparation du tenon de tube-arrêt de piston est applicable au fusil M1* 1885 ou Mu 1874*1885. Elle donnera lieu, pour cette arme comme pour le fusil M1* 1886, à l'allo- cation suivante : Réparer le tenon de tube-arrêt de piston (y compris retremper et rétamer, s’il y a lieu)................................................ of,2O (Décision ministérielle du 22 novembre 1887.)
— 38 — Crosse. La crosse est livrée aux chefs armuriers finie, sauf le polissage, et son remplacement, de même que celui d’un support d’oreilles, ne donne lieu à aucune observation. Il y a peu de réparations à prévoir à la crosse, qui est garantie des fentes par le support d’oreilles. En ce qui concerne la réparation au moyen de chevilles des trous de vis ou de goupille, oh se conformera aux indications données pour la monture M1® 1874. § 5. ' — Garnitures. Comme pour le fusil M*° 1874, sauf que les boucles sont bronzées au lieu d’être noircies au goudron. § 6. — Epée-baïonnette. Les réparations à l’épée-baïonnette se.feront d’après les mêmes prin- cipes que pour l’épée-baïonnette Mlc 1874; elles ne paraissent d’ailleurs devoir donner lieu à aucune difficulté. Si une épée-baïonnette a des ballottements trop forts dans le sens de la longueur, oh cherchera à remédier au défaut en matant convenablement le taquet de la virole de manière à ramener le métal vers le haut. Si l’usure est trop accentuée, ajuster une petite pièce en équerre et la braser sur le taquet. § 7. — Tolérances admises sür le diamètre des goupilles ou des vis. Lorsque l’écrou d’une vis ou le trou d’une goupille se trouve agrandi par suite d’usure ou.de réparation, il est nécessaire d’y ajuster une vis ou goupille de rechange ayant un diamètre supérieur à celui de la pièce remplacée. On tolère donc, pour les vis et goupilles de rechange em- ployées par les chefs armuriers, une augmentation du diamètre régle- mentaire, dont le maximum est indiqué çi-dessous pour chaque cas par- ticulier. Les vis et goupilles qui ont leurs logements dans le bois, et pour lesquelles on a la ressource des chevilles, font exception à celle règle et ne comportent pas de tolérance au delà des dimensions nor- males.
— 39 — DÉSIGNATION DES PIÈCES. DIAMÈTRE NORMAL AUGMENTATION TOLEREE. «on LA Tics. SUR Ut FILETS. SUR LA TIGE. SUR LES FILETS. • mn an DM Goupille de hausse. • 2,5 H 0,5 a Vis de ressort de hausse n 3,0 11 o,3 Arrêtoir de hausse r 2,0 n 0,2 Vis-éjccleur 3,5 4,5 u 0.4 Vis d assemblage de cylindre et de tête mobile » 5,6 t 0,6 Vis de culasse 6,2 6,2 0,6 0.6 Vis postérieure de sous-garde. .. 5.6 5.6 0,6 0,6 Vis antérieure de sous-garde a 5,6 u 0,6 Vis de mécanisme 5.6 5,o OÀ 0,6 Vis-gotipille d’arrêt de cartouche 3,8 3,o 0.2 0,2 Axe de levier de manœuvre. • 5,o u 0,6 a Goupille de détente 3,o 0 0,5 a Goupille de piston 2,5 H o,5 11 Vis de poignée dëpée-baîonnctle 3,5 3.5 o.5 o,5 N. B. Il no sera pas admis t provisoirement. de toUranco pour les via * goupillée ou pivots qui no figurent pas au présent tableau. CHAPITRE V. CARTOUCHE MODÈLE 1886. § 1. — Nomenclature. La cartouche à balle M1® 1886 comprend : L’étui, en laiton; *on y distingue : i° le collet, l’entrée du collet, l’étranglement du collet; 2° le raccordement; 3° le corps, formé de deux cônes (premier et deuxième cônes postérieurs) ; 4° le bourrelet, sa tranche antérieure, son contour arrondi, sa tranche postérieure; 5° le lo- gement du couvre-amorce, l’enclume sur laquelle le percuteur écrase l’amorce, les deux évents pour la transmission'du feu de l’amorce à la charge. La partie arrière de l’étui, comprenant la partie du deuxième cône postérieur qui touche au bourrelet, le bourrelet lui-même et le logement d’amorce, est ordinairement désignée sous le nom de culot; L’amorce; Le couvre-amorce; La charge; La bourre; La balle. ' La cartouche à balle M1® 1886 a 76 millimètres de longueur et pèse environ 29 grammes.
— AO — S 2. — Marques apposées sur les cartouches et les paquets DE CARTOUCHES. Etais. — La tranche postérieure du culot est divisée en 4 secteurs égaux par deux traits diamétraux perpendiculaires entre eux ; dans ces secteurs sont poinçonnées les marques suivantes : Secteur supérieur, les lettres ART (artillerie) ; Secteur inférieur, les lettres indicatrices de l’atelier de fabrication et les initiales du fournisseur de laiton; par exemple : PXH (Puteaux, Hé- merdinger) ; Secteur de gauche, le numéro du trimestre de fabrication ; Secteur de droite, les deux derniers chiffres du millésime de la fabri- cation. Balles. — Sur le culot, au centre du noyau en plomb durci, les lettres indicatrices de l’atelier de fabrication. • Paquets de cartouches. — Les paquets de cartouches portent, sur l’en- veloppe extérieure, une vignette imprimée en noir et donnant les indica- tions suivantes : Etuis : provenance, date de fabrication ; Balles : provenance ; Poudre : espèce, provenance, numéro et année du lot; Cartouches : espèce, provenance, date de fabrication, numéro du lot, initiales de l’ofiicier chargé de la confection^ EXEMPLE ro ÉTUIS P* 4.86 BALLES Px. **1 eo POUDRE S. L. 5.86 VIS 5.41.86 **1 ro CARTOUCHES M“ 1886 ro n LOT 29 E. D. 4 ô Étuis fabriqués A Puteaux» 4* trimestre 1886. — Balles fabriquées à Puteaux. — Poudre de Sevran Livry. — Lot N° 5 de 1886. Cartouches M,e 1886» chargées à Vincennes, le 5 novembre 1886. Lot N® 29. E. D. (initiales de l'officier.)
— 41 — A droite et à gauche de celle vignette, deux bandes rouge vermillon, faisant le tour du paquet, sorit destinées à distinguer à première vue, par une marque très apparente, les paquets de cartouches Mk 1886 des pa- quets de cartouches pour armes M1® 1874» •f I S. 3. Empaquetage et encaissage. . Provisoirement les cartouches M,e 1886 sont empaquetées parx6 d’une manière analogue aux cartouches, pour armes M1® 1874^- Ces paquets sont, lorsqu’il y a lieu, réunis en trousses de 4o paquets (5 rangées super- posées de 8 paquets); l’enveloppe de ces trousses porte, imprimées en noir, les indications comprises dans l’exemple suivant : VIS. 5-11-86. 240 CARTOUCHES INF. MODÈLE 1886. (a4o cartouches d'infanterie M" 1886, chargées à Vincennes, le 5 novembre >886).- Encaissage. —Les cartouches d’infanterie , sont encaissées provisoire- ment dans la caisse blanche n® 3 M.1® 1877 avec caisse intérieure en zinc. Pour éviter toute confusion avec les caisses du même modèle chargées en cartouches pour fusil M1® 1874, les inscriptions des caisses affectées aux cartouches M’® 1886 sont faites en rouge, vermillon. Les dimensions de la caisse M® 1877 n’étant pas bien appropriées à celles de la trousse de paquets de cartouches M,e 1886, le chargement de cette caisse est fait, partie en paquets réunis en trousses, partie en paquets libres. Ce chargement comprend 2 couches composées chacune de 3 trousses et de 3o paquets libres, soit en tout 6 trousses et 60 paquets libres, ou 1800 cartouches. II comprend en outre 2 sangles pour trousses, avec leurs ficelles, pour permettre de réunir en trousses, s’il y avait lieu, les paquets libres de la caisse. La caisse çhargée pèse environ 68 kilogrammes. L’inscription suivante est peinte en rouge vermillon sur le devant et’le derrière de chaque caisse chargée en cartouches M1® 1886. CAISSE N’ 3. M“ 1877 AVEC CAISSE INTÉRIEURE EN ZINC. 1800 CARTOUCHES INF. H“ 1886 1440 EN TROUSSES. 360 EN PAQUETS. En outre, chaque bout de la caisse reçoit les marques suivantes:' 1® Sur l’épars de gauche, l’atelier, le trimestre el l’année de fabrication des étuis; l’atelier de fabrication des balles; Il existe également un certain nombre de paquets de 8 cartouches du début de la fabricAtionr.
— 42 — 2° Sur l’épars de droite : l’atelier, le numéro du mois et l’année de chargement des cartouches. . Gauche. Droite. ét<’> cn<‘» 1» VIS 4' 86. - 11 B. K 80 Chargement des coffres. — Le coffre MIe 1858 non allongé petit être chargé en cartouches d’infanterie M1® 1886 sans autre changement aux garnitures intérieures que la suppression des planchettes de pression. Case de droite. — La case de droite reçoit 2 couches de 6 trousses et 4 bissacs. % Case de gauche. — 2 couches de 12 trousses, et sur la couche supé- rieure , 2 piles de Zi bissacs. • • Le coffre contient donc en tout 144 o paquets en 36 trousses, soit 864o cartouches et 12 bissacs; le caisson porte 26,920 cartouches et 36 bissacs. ' ' , Le même chargement peut d’ailleurs être fait, en tout ou en partie, avec des paquets libres. । Les caissons chargés en cartouches du calibre de 8 millimètres sont peints en gris bleuté, pour qu’on puisse les distinguer à première vue des caissons contenant des cartouches du calibre de 11 millimètres, qui sont peints en vert olive. Ces caissons sont en outre pourvus d’un signe dis- tinctif qui permet de les reconnaître facilement dans l’obscurité : c’est une ferrure en forme de 8, fixée à la partie inférieure de chaque morail- lon, et que, par suite, on est obligé de saisir pour ouvrir les coffres.: Les marques distinctives suivantes sont inscrites à la peinture blanche sur le devant des coffres chargés en cartouches Mle 1886. M“ -1858. INFANTERIE. 8640 CARTOUCHES Jl“ 1886. (l> Abréviation des mots : Etuis ét chargement. < !
— 43 — - A NOTE MINISTÉRIELLE RELATIVE À L’ACHAT, DANS LES CORPS DE TROUPE, DES FICELLES POUR LE NETTOYAGE DES CANONS DE FUSIL MODÈLE 1886. (Approuvée le 19 novembre 1887.) Les corps de troupe armés en fusils M,c 1886 achèteront directement, dans le commerce, la ficelle nécessaire au nettoyage des canons de fusil. Us seront remboursés de celle dépense en fin d’exercice, en la portant sur le Relevé annuel des dépenses de l'armement (Modèle XIX du Règlement du 3o août 1884), et en mettant à l’appui les mémoires acquittés des fournisseurs. La ficellejdestinée au nettoyage des canons doit, pour être à la fois suffisamment souple et solide, avoir une épaisseur d’environ i^Ô. On peut employer soit la ficelle ordinaire à trois brins, dont le prix de re- vient, en gros, ne dépasse pas i centime le mètre, soit de préférence la ficelle ordinairent dénommée ficelle de fouet, et que les fabricants dési- gnent sous le nom de ficeUe à l'envers, à cause du sens dans lequel elle est tressée.. Cette ficelle est plus chère que la première; mais eUe est plus solide et moins sujette à s’effiloquer. La longueur de ficelle strictement nécessaire à l’exécution du net- toyage étant de 2m5o, il conviendra de donner à chaque homme une ficelle de 3 mètres, pour qu’il puisse, en cas de rupture, continuer à l’utiliser en réunissant par un nœud les brins rompus. Cette réparation pourra être renouvelée tant que la ficelle n’aurà pas moins de 2m5o, auquel cas celle-ci devra être remplacée. Chaque fusil du service de réservé sera pourvu d’une ficelle de 3 mètres, en bon état et sans nœud. Quand, après une période d’instruc- tion, les rése vistes rendront des ficelles réparées par des nœuds, elles devront être remplacées dans le magasin de réserve par des ficelles neuves; on pourra d’ailleurs les utiliser pour le nettoyage des armes dans les compagnies. D’après ces dispositions, les corps armés en fusils M,c 1886 seront remboursés de leurs dépenses dans les limites indiquées ci-après : i° Achat de ficelle, à raison de 3 mètres par arme, pour les armes
— /i4 — (le réserve nouvellement prises en charge par le corps (dépense une fois faite) : 5 centimes par fusil au maximum; 2° Fourniture et remplacement de ficelles pour les hommes de troupe : Armée active : 6 centimes au maximum par homme et par an. Réserve et armée territoriale : 3 centimes au maximum par homme cl par période d’instruction. 11 est Bien entendu que les ficelles perdues par les hommes des corps devront, sauf ie cas de force majeure, êtres remplacées aux frais de la masse de petit équipement.
— 45 — TABLEAU DES INSTRUMENTS VÉRIFICATEURS ET OUTILS SPÉCIAUX NECESSAIRES AUX CHEFS ARMURIERS DES CORPS D’INFANTERIE ARMÉS DU FUSIL MODELE 1886. (Ils doivent être tirés d’une des trois manufactures de l’Étau) . • NUMÉROS D’ORDRE. DÉSIGNATION DES OBJETS. NOMBRE p.r CHEF aumviukr. A. Instruments vérificateurs. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1) 12 13 14 15 10 17 18 19 20 21 22 23 24 25 20 27 28 29 30 7-9? i 8.o5 Cylindres vérificateurs de l’âme 1 ~ du canon..................... j 0,10 I 8.15 Vérificateurs de l’entrée de la chambre........................ Vérificateurs de la profondeur de la feuillure................ (rebut en service).................... Cartouche maxima............................................*•.............. Cartouche minima (pour le réglage de l’arrêt de cartouche).................. Vérificateur total de la chambre (minimum).................................. de i3.g.................................... de (rebut en service)................... de 2.o................;.................... de ........................................ de 2.3 (rebut en service).......;........ Proportion du guidon........................................................ Vérificateur de la position de la hausse.................................... Vérificateur des premières distances de la hausse.........................; Proportion de la gâchette, donnant la tolérance minima de la hauteur de la tele de gâchette............................................................ Proportion de la tête mobile................................................ Vérificateur de la saillie de la griffe de l'extracteur..................... Vérificateur des rainures, crans et rampes du cylindre...................... Profil vérificateur du coin d’arrêt du chien................................ Vérificateur de la saillie du percuteur.........................;........... Proportion de l’arrêt de cartouche.......................................... Proportion du levier de manœuvre et de son ressort.......................... Proportion du butoir d’auget................................................ Vérificateur de l’auget, donnant la position du talon et du butoir de relè- vement.................................................................. Proportion pour les tolérances des vis (maximum)............................ Vérificateur de la position de l’embouchoir (d’après le tenon d’épée-baîon- nelte)..................................................................,., Cylindre vérificateur du tube-arrêt...................................... • Cylindre vérificateur pour le trou du magasin............................... i i i 1 i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i
— 46 — NUMÉROS D’ORDRB. DÉSIGNATION DES OBJETS. NOMBRE ï« CHEF AiMomsn. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Fraise montée B. Instruments et outils spéciaux. Fraise pour la bouche du canon......................................... pour enlever les bavures à Ventrée de la chambre...... pour refaire le chanfrein à Ventrée de la chambre. ...... Fraise avec conducteur pour la cuvette de la tête mobile............... Fraise pour le logement du tube-arrêt.................................. Jeu de fraises coniques pour les vis h bois............................ Filière avec tarauds pour les vis à métaux............................. Ecouane à canon........................................................ Rabot à canon (pour finir)............................................. Fraise-alésoir avec support pour h douille de la croisière............. Mandrin pour relever les enfoncements du tube-arrêt.................... Mandrin pour relever les enfoncements du fourreau...................... Crosse et fût types pour pièces au bois................................ 2 Approuvé : Paris, le 7 septembre 1887. Le Ministre de la Guerre, t Général FERRON.
NOTE MINISTERIELLE relative aux instruments vérificateurs de l’entrée de la chambre el de la feuillure des armés modèle Î886. (approuvée le 4 mai 1888.) (il coller, par les soins des détenteurs, dans chaque exemplaire de l'instruction provisoire du 7 septembre 1887 sur le fusil modèle 1886, entre les pages 46 ef 47 de ladite instruction.) Les vérificateurs de l'entrée de la chambre des armes modèle 1874, à l’usage des chefs armuriers, décrits dans la note ministérielle du 3 mai 1886, peuvent être employés pour la vérification de la chambre du fusil modèle 1886. Le vérificateur A peut servir tel qu’il est, sans modification. Le vérificateur B est inutile, puisque dans les armes modèle 1886 on n’a pas à vérifier le diamètre de la chambre à 5 millimètres de la tranche postérieure du canon. Le vérificateur G ne peut servir qu’après avoir reçu une modification qui consiste à lui ajouter une bague permettant de lire, en regard de la tranche de l’échancrure de la boîte de culasse, la valeur du diamètre de l’entrée de la chambre. Cette modification sera payée 3 fi*. 7 5 par les chefs armuriers. Les corps pourvus de fusils modèle 1886 s’adresseront immédiate- ment, pour la faire exécuter, à celle des trois manufactures qui est dési- gnée pour leur fournir des pièces d’armes et des vérificateurs pour fusil modèle 1886. (Article 5 de l’instruction ministérielle pour l’application du tarif du 6 septembre 1887.) Les établissements d’artillerie demanderont au Ministre l’autorisation nécessaire pour faire modifier également les instruments vérificateurs B-G qu’ils ont en leur possession. Aux termes d’une décision ministérielle du 15 février 1888, la di- mension de rebut de l’entrée de la chambre des fusils modèle 1886 en service est de i4m/”,3 au lieu de i4m/“,i> comme l’indique le tableau de la page 45 de l’instruction du 7 septembre 1887 sur le fusil modèle 1886. De même, la dimension de rebut (en service) de la profondeur de la feuillure du fusil modèle 1886 est portée de 2m/“,3 à 2“/“,35. Ges deux corrections seront faites à l’encre rouge sur les exemplaires de ladite instruction par les soins des détenteurs.
J . NUMÉROS de» . PABAORAP&BS. TABLE DES MATIÈRES. I INDICATIONS DES MATIÈRES. PAGES. 1 2 3 4 1 2 3 4 5 I 2 3 4 5 6 7 l 2 3 CHAPITRE PREMIER. Nomenclature du fusil M1* 1886.................................... Accessoires pour fusil M1* 1886................................... Dimensions principales el poids................................... Marquage el numérotage du fusil M1* 1886.......................... CHAPITRE IL Entretien du fusil M1' 1886....................................... Démontage el remontage............................................ Nettoyage et graissage............................................ Objets nécessaires pour l'entretien des armes..................... Entretien des armes en magasin .................................... Graisses et huiles employées pour l'entretien des armes............ CHAPITRE III. Encaissement des fusils M1* 1886. :................................ CHAPITRE IV. Réparations au fusil M1* 1886...................................... Canon et boite de culasse.......................................... Culasse mobile..................................................... Mécanisme de répétition............................................ Monture................ «.......................................... Garnitures......................................................... Epéobaîonnette..................................................... Tolérances admises sur le diamètre des goupilles ou des vis........ CHAPITRE V. Cartouche Ml‘ 1886................................................. Nomenclature....................................................... Marques apposées sur tes cartouches et les paquets de cartouches.. Empaquetage el encaissage.......................................... NOTE MINISTÉRIELLE. Achat des ficelles pour le nettoyage des canons..................’ TABLEAU. Instruments vérificateurs et outils spéciaux nécessaires aux chefs armuriers des corps armés du fusil Mu 1886.................................. 10 11 n 13 12 15 20 20 21 22 2 h 25 *9 32 36 38 38 38 39 39 4o 4i 43 45
48 PLANCHES. NUMÉROS. Ensemble de l’arme et du mécanisme I Canon. — Hausse* 11 Boîte de culasse* — Pièces de la culasse mobile in Pièces du mécanîsyne de répétition. ..... ». * Monture* — Magasin... . . ......... y VI Garnitures « Épée-baïonnette. vn
FUSIL MODELE 1886. PLI. Aw/ivr'/rfr JMrtt.
FUSIL MODÈLE 1886. • pl.iï. Dessart ysrJMtu.
FUSIL MODÈLE 1886. PL.III. Atntel juu- JA Av»
FUSIL MODÈLE 1886. ' PL.IV pr Màdru.
FUSIL MODÈLE 1886. PL.V. j.l. Fût. , Rg.3. HgX Doutai
FUSIL MODÈLE 1886' PL.VI. jKMhf.
FUSIL MODÈLE 1886. PL.VIL Epée -baïonnette. fig. 2. Bouchon de poignée. Fig.9. Rivet de croisière, œ- *==• Fig. 3. Vis de poignée. Fig. 4. Ressort de poussoir, œ- Fig. 8. Cuvette. (+) Hg. 10. Rivet de cuvette. (+). a Fig. 11. Lame. par MtJro.